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  • 24 juin 2010

    Un dernier billet...

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    ...avant de partir pour Paris !

    Non non, je ne vous abandonne pas ! Vous seriez trop tristes et je ne voudrais surtout pas être responsable d'une vague de suicides collectifs pour cause de fermeture de ce blog (hein que vous seriez malheureux...? Hein ?  Non ? Même pas un tout petit peu ...?).

    Hé oui, ce sera le dernier billet de la semaine car demain matin je prends le premier TGV en partance de Toulouse, destination la Capitale pour un week-end de folie qui, par un hasard tout à fait fortuit, tombe le week-end de la Gaypride. Étonnant non ? Bon, d'accord, j'avoue, ce n'est pas exactement un hasard. Tout est au contraire méticuleusement étudié. Je suis un perfide calculateur. Un peu comme Hannibal Lecter, en pire....

    Mais que vais-je donc faire à Paris le week-end de la Gaypride ? Oui, je lis en vous comme dans un livre ouvert. Je sais tout. J'entends tout. Oui tout. Même toi là bas, qui vient de te gratter le coude.

    Donc, outre un intérêt purement touristique, ces quelques jours dans le Grand Nord seront l'occasion de revoir des connaissances du Forum et de passer du temps avec des amis que je n'ai hélas que peu d'occasions de voir. Ce sera également l'opportunité de faire la connaissance de blogueurs. Ainsi à mon arrivée vendredi je serai accueilli par Olivier,  le bloguetrotteur d'Evian de passage dans le coin lui aussi, avant de lui rendre visite cet été sur ses terres. Samedi midi Maxivirus m'a suggéré - depuis notre rencontre au XI°siècle - de me joindre à la petite sauterie des pédéblogueurs d'avant défilé (il reste de la place !! Viendez !! ) et Fabisounours me harcèle depuis cet après midi pour que je le rejoigne un peu plus tard à la soirée gang-bang qu'il organise au Dépot avec le fist-fucking-club de Hambourg... Tout un programme ! (Faut que je pense à remettre la main sur ma ceinture de chasteté moi...)

    Dimanche c'est vers d'autres horizons que me laisserai guider pour une pause musicale en compagnie d'un personnage étonnant que je remercie vivement Méchant Chimiste de m'avoir présenté lors d'un concert Fauré à Pamiers. Et lundi je m'octroie une petite prolongation qui me servira soit à dormir, soit à flâner dans un musée ou une expo. On m'en a d'ailleurs recommandé une, j'espère avoir le temps de m'y rendre.
    Comme vous pouvez en juger, c'est un week-end qui s'annonce chargé, assurément, dont je relaterai le relatable, dès que je serai remis de mes frasques orgiaques j'aurais un peu de temps.

    Ah oui, avant de partir, quelques nouvelles de mes monstroplantes. Ben figurez-vous que ça pousse, et  même plutôt bien :  des grosses racines sont apparues et les premières feuilles sont en train de s'épanouir.


    C'est tout mimi ! Et pas l'ombre d'une mâchoire en vue...
    A ce rythme là il va bientôt falloir leur trouver une maison un peu plus grande. Ils vont rapidement se trouver à l'étroit. Bon, on verra ça la semaine prochaine. En espérant qu'ils n'aient pas pris possession de l'appartement d'ici là.

    Bon week-end à tous et à très bientôt pour certains d'entre vous ! smileys Forum

    22 juin 2010

    Let the sun shine

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    Cela fait un bon bout de temps que je n'avais pas connu un tel coup de "down". Je ne me souviens pas non plus en avoir vécu de si profond. En réalité, plus que du vide, un sentiment de dégoût, que rien de ce que je fais n'est assez bien, que les autres sont plus forts que moi, ma thèse qui piétine, un directeur absent, les mois qui défilent. La désagréable sensation de retomber dans les même écueils, les mêmes travers, un vide sentimental intersidéral, une propension à m'attacher à des mecs qui habitent l'autre bout de la Terre. Je n'ai pas encore analysé finement tout cela, j'y travaille. Ajoutez y une charge de fatigue cumulée ces quinze derniers jours liée à des insomnies chroniques provoquées par tout un tas de choses qui travaillent insidieusement dans ma petite tête, et le Tambour Major s'effondre. Du coup, le moral au niveau des chaussettes, la nausée de tout, envie de rien, de voir personne.  Le 18 c'était mon anniversaire. J'avais prévu d'inviter une poignée d'amis pour passer la soirée. La veille, en une fraction de seconde, j'annulais tout. Pas la force, pas le courage, pas envie. Envie de rien, sinon de rester seul et laisser la centrifugeuse de ma raison faire le ménage dans tout ce bordel, mon hydre à moi.

    Un jour un ami m'avait dit  : "il faut se perdre pour se trouver". Hé bien je me suis perdu. Gentiment. Mais sûrement.

    Vendredi soir je reçu un appel de D qui me proposait de passer prendre l'apéro chez lui avec quelques uns de ses amis. Il était tard, j'acceptai. Il est marrant D, plutôt beau gosse, très gamin dans son esprit, très sexuel, un peu paumé dans sa tête aussi, mais je l'aime bien, à petites doses. On a baisé ensemble quelques fois. Je sais que les soirées chez D sont de vastes traquenards dont on sort rarement indemne mais je m'en foutais, au point ou j'en étais, j'avais besoin de quelque chose d'excessif.  Il est 22h lorsque je débarque dans son appartement en chantier. Son pote G est là, deux autres doivent arriver d'ici quelques minutes. Nous buvons, discutons et nous enfumons l'esprit comme rarement cela ne m'était arrivé. Au bout d'une heure je plane complètement et cela me fait un bien fou. Je sens la pression retomber, mes crispations de dissiper dans l'ivresse. L'ambiance est conviviale, on est tous défoncés. Il est trois heures du matin et l'appart se vide peu à peu. Trop pété pour rentrer chez moi, D me propose de dormir sur place. Je me tourne et me retourne aux cotés de D qui ronfle tout ce qu'il peut. Alcool et bédo ne font pas bon ménage. Il est sept heures du matin lorsque je trouve un semblant de sommeil.

    Onze heures. On émerge, on fait du café (beaucoup), on avale une chocolatine, un joint, une douche et zou on file à la Gaypride. En dépit de la fatigue, je me sens bien. Les excès de la veille ont agi comme une purge bienfaitrice en moi. Un sourire s'invite sur mon visage. Nous traversons la ville à grandes enjambées sous le ciel menaçant. Je retrouve TarVal et Khey au pont neuf, fais une bise à Alex - président de Arc En Ciel Toulouse - qui semble débordé par des pépins de dernière minute (la pluie a mis la sono de 3 chars HS), avale un citrate de bétaïne pour soulager mon estomac chagrin, et hop le défilé s'élance dans la joie et la bonne humeur malgré la grisaille et la pluie qui nous accompagneront tout du long. C'était ma première participation à la GayPride de Toulouse et je suis plutôt content. Content de la bonne ambiance de cette marche, de la courtoisie des gens, de rencontrer des personnes que  je n'avais pour l'instant pas eu l'occasion de saluer de vive voix, de revoir  en pleine lumière des visages connus, content d'avoir passé un bon moment. Trois heures plus tard la place du Capitole est envahie d'une foule cosmopolite, toujours sous la pluie. Je retrouve pour quelques minutes Laurent venu me faire un petit coucou. Mais très vite notre groupe reprend le chemin de l'appart de D, qui fut notre quartier-général. J'y récupère mes affaires et file chez moi me changer : ce soir c'est sortie, je dois être beau.


    Rasé, douché, proprement habillé et subtilement parfumé, je rejoins la fine équipe. Deux autres personnes nous ont rejoint. Un dernier joint et nous prenons la direction le bar du coin tenu par un pote de D pour y prendre l'apéro. Nous arrivons au bar, un bar de quartier somme toute assez quelconque mais dont le patron est très "sensible" ce qui autorise quelques licences peu usuelles pour ce genre d'établissement, si j'en crois les dires délirants de D. L'ambiance annoncée n'est pas au rendez-vous et il s'en faut de beaucoup. On se fait chier mortellement. Quelques bières plus loin nous migrons vers un kebab proche  et dévorons un délicieux sandwich, gras à souhait. Voilà qui devrait éponger un peu.

    Il est presque minuit : nous nous rendons au Mojito un bar gayfriendly du quartier. L'endroit est joli mais presque désert. Il faut dire que ce soir le show est ailleurs : quelques grosses machines de la nuit Toulousaine ont mis le paquet pour rameuter un maximum de clients.  On prend un verre, puis deux. Je discute avec mon voisin de droite tandis que D, G, V disparaissent en même temps qu'une partie de la clientèle. Je ne sais pas ce qu'il se trame, et ne veux pas le savoir. Mais une chose est sûre : ces trois là sont partis pour choper ce soir. Ce sont des prédateurs nés. Pour une raison que j'ignore je ne fais pas partie de cette race là. Je suis incapable de rentrer dans un bar / boite gay et de ressortir quelques heures plus tard avec quelqu'un à mon bras. Aller au contact frontal sans autre motivation affichée que baiser m'insupporte. J'aimerai en être capable et envie ceux qui se livrent à cet exercice avec aisance. Cela me fait me sentir nul...  D'où certainement mon désintérêt pour les boites et cruising bars. A quoi bon se faire du mal inutilement ? De fait je ne sors pratiquement pas dans le milieu, ce monde que je ne comprends pas vraiment, dans lequel je n'ai pas mes repères et que je n'apprécie pas tellement. Ou peut être n'en ai-je vu que le plus sordide ?

    Quelques instants plus tard D, G et V sont de retour : "On va au Kléo". Le Kléo ? Non merci. Je n'aime pas cet endroit, sa musique vulgaire, sa clientèle jeunette. Décidément, je ne suis pas fait pour le "milieu", à moins que ce soit le "milieu" qui ne soit pas fait pour moi...

    On se lève, on se fait la bise, je rentre chez moi. Il est deux heures du matin, je suis crevé et la libido en bandoulière. Fait chier ! Machinalement je fais un rapide tour sur internet, lis mes mails, invite Revigo qui me paraît bien insomniaque à venir papoter sur MSN quelques minutes. Un peu plus tard c'est F vient me faire coucou. On discute depuis 4 mois environ sans nous être encore rencontrés. Il est tout gentil et seul chez lui, tout comme moi. Nos solitudes se rencontrent... Il propose de me tenir compagnie pour la nuit. J'accepte. Nous nous retrouvons à mi chemin de son appart et du mien, discutons abondamment sur le trajet, entrecoupant nos bavardages de pauses câlines à l'avant goût prometteur. Il fait déjà jour lorsque nous nous endormons, les sangs gorgés d'endorphines. Je m'endors comme un bébé, pour quelques heures seulement : nous sommes aujourd'hui dimanche et l'on arrose mon anniversaire ainsi que la fête des pères chez mes parents, je suis attendu. Un dernier câlin du matin et j'abandonne F à la station de métro la plus proche.

    M'engageant sur la rocade, j'écoute un sketch sur Rire&Chanson. Je ris.

    La vie est belle.

    21 juin 2010

    I feel good !

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    Bonjour tout le monde ! Je n'ai pas le temps de développer tout ce que j'ai fait ce week end de perdition entre apéros et enfumage de cerveau, gaypride dans les rues de Toulouse, retrouvailles, sorties pathétiques et nuits calines (le pluriel est de pur style...), mais une chose est sûre : Tambour Major est de retour, en pleine forme !

    Bientôt je vous raconterai tout. Ou presque.

    18 juin 2010

    Vide

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    Vide.
    Je me sens vide.

    Vide de tout. Vide de moi. Vide de ce qui m'entoure. Vide de tout ce qui pourrait me remplir, me nourrir, me sustenter, me faire grandir. Vide.
    Vide et flasque. Poisseux même. Une mollesse intellectuelle affligeante qui éclabousse tout d'un jet noirâtre et visqueux. L'étrange sensation d'être un pull que l'on détricote, une pierre qui s'effrite, qui se pourrit. Je suis un Prométhée dont les organes ne se reconstituent pas. Je régresse, deviens médiocre. Sûrement me suis-je à tort longtemps convaincu du contraire.

    Aujourd'hui dans la rue j'ai suivi sur cent mètres un super beau mec typé espagnol. Il avait un cul magnifique. Je l'ai maté comme un salaud, me délectant du mouvement de ses belles fesses rebondies. J'imaginais la carnation de leur peau, l'implantation d'une délicate pilosité noir ébène, le léger frémissement de son épiderme que produirait ma main les effleurant ... Je l'ai suivi, pressant même le pas pour ne pas en perdre une miette.

    Après cela, il ne s'est rien passé.
    Avant, non plus.
    Du vide.
    Rien que du vide.

    Vide.

    17 juin 2010

    Quai d'Orsay - Chroniques diplomatiques

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    Arthur est un peu stressé ce matin là. Il a rendez-vous en haut lieu. En très haut lieu. Je dirais même un rendez-vous au sommet. Dans quelques minutes il va rencontrer Alexandre Taillard de Vorms, le Ministre des affaires étrangères. C'est un rendez-vous important vous comprenez, qui risque de changer sa vie. Ça c'est sûr, et Arthur n'imagine pas à quel point ni de quelle manière.
    Pénétrant dans le boudoir comme un ouragan dans un clapier, le tempétueux Taillard de Vorms propose à Arthur de l'intégrer dans sa garde rapprochée. Sa mission ? Les "langages", autrement dit la rédaction de ses discours. Arthur ne le sait pas encore mais il vient sans le vouloir d'être happé dans la quatrième dimension, celle des cabinets ministériels, des secrets d'alcôve, des coups-de-putage, des réseaux d'influence, en un mot : de la diplomatie, à la sauce Taillard de Vorms. Autant vous le dire tout de suite : Arthur n'est pas au bout de ses peines !

    Basée sur la véritable histoire du scénariste, Abel Lanzac, qui fut conseiller de Dominique de Villepin (car c'est bien de lui dont il s'agit dans cette bande dessinée) Quai d'Orsay est un véritable petit bijou. Le lecteur est plongé au cœur d'une gigantesque machine dont personne ne semble véritablement comprendre le fonctionnement hormis le Taillard de Vorms lui même, un peu comme si l'on pénétrait à l'intérieur du château de Franz Kafka. La politique internationale y prend une dimension étourdissante articulée non pas autour de mécanismes simples mais structurée par de vagues concepts abstraits intellectuellement séduisants quoique vide de sens, loin, très loin des préoccupations des petites gens, concepts à la portée des seuls grands de ce monde, et encore... Arthur va ainsi découvrir les joies de l'humiliation, les discours devant l'ONU, du diplomatiquement correct, les nuits de travail interminables à écrire et réécrire un discours dont les exigences varient d'une heure à l'autre sans crier gare, les sautes d'humeur d'un homme impatient que rien ne semble pouvoir arrêter si ce n'est un stabiloboss usé, les coups bas entre conseillers... " Quand tu fais un coup de pute à quelqu'un, c'est pas que tu lui veux du mal. C'est comme une caresse. Ici c'est comme ça qu'on fait l'amour "  lui confiera un collègue.

    Le personnage de Taillard de Vorms est vraiment spectaculaire, charismatique, qui semble constamment planer à des kilomètres au dessus de la masse plébéienne. Il faut accorder une mention spéciale au rendu des mouvements du Ministre, d'une rare amplitude, qui en font un véritable courant d'air, au point que chacune de ses entrées est ponctuée par un violent claquement de porte "VLON". Le travail sur  la restitution de sa diction est en outre très soigné : je me suis amusé à lire le texte en ayant la voix de Villepin en tête et je puis vous assurer que je m'y suis cru, ça marche du tonnerre ! Le choix des mots, les intonations, les phrases sibyllines, tout y est ! Un véritable régal.

    Contrebalançant ce personnage étourdissant, vient la figure du flegmatique Maupas, toujours calme et presque serein même lorsque tout est au plus mal et qu'une crise internationale menace la paix mondiale. Un personnage dont apprend finalement assez peu de choses, presque avare de ses mots, mais dont on comprend qu'il est en quelque sorte l'âme du lieu, celui qui connait les ficelles du métier et tire du bout des doigts des cordelettes invisibles grâce auxquelles le fragile équilibre du monde est préservé.
    Je ne vous passerai pas tous les personnages en revue, il y en a un certain nombre et sont tous plutôt bien travaillés.


    Au final Quai d'Orsay est un ensemble riche, très vivant, à l'humour subtilement décalé  (j'ai franchement bien ri à de nombreuses reprises) et servi par un trait incisif relativement souple qui donne au dessin vivacité et panache. Bref, une réussite !
    La première page indique "Tome 1", ce qui signifie qu'il y aura sûrement un tome 2. Vue la vitesse à laquelle j'ai dévoré les 96 pages, je ne vous cache pas que j'ai hâte d'en lire la suite !

    Quai d'Orsay - Chroniques diplomatiques
    par Blain et Lanzac
    Edité par Dargaud

    15 juin 2010

    La photo du mois : Sur la route

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    Faites vos valises et bouclez votre ceinture : les participants à la photo du mois vous invitent au voyage...

    13 juin 2010

    Au secours : ça pousse !!

    19 commentairess
    Le jardinage, c'est comme l'Équipe de France :  il y a ceux qui veulent y croire et ceux qui partent défaitistes (non, restez encore un peu, il ne sera plus question de foot dans ces lignes, promis juré). Un certain nombre d'entre vous ont  précédemment avoué (si si... j'ai les noms !!) leur profond scepticisme quant la réussite de mon entreprise scientifique : faire pousser des graines de  lotus. Certains ont même crié à la mascarade lorsque je publiais la première photo de mon triomphe. Je ne leur en veux pas, leur jalousie me glisse dessus comme de l'eau  sur les plumes d'un canard (coin coin coin).

    Alors, quinze jours après les débuts de l'expérience,  quels sont les résultats ? Vous avez assisté presque en direct, les yeux gorgés d'émotion, à la germination de la première plantule et de sa petite sœur, tandis que je croyais la troisième malencontreusement morte née. J'avais d'ailleurs déjà allumé un cierge funéraire en sa mémoire et m'apprêtais à entonner le Kyrie XVIII lorsque, Ô Miracle, je découvrais deux jours plus tard une petite protubérance verte s'extirper hors de son armure marron. Je n'en croyais pas mes yeux...  It's aliiiiiive !! Du coup ce sont bien les TROIS graines (oui trooooooooooooois !!)  qui ont germé. Suis trop fier de moi. smileys Forum



    Un, deux et trois... C'est-y pas bô ?

    Par contre, je commence à m'inquiéter un peu : ça pousse rudement bien ces petites choses là. Trop bien même.... On dirait de fines lianes qui s'entortillent dans le bocal et deux d'entre elles sortent la tête hors de l'eau. Enfin, la tête, c'est vite dit... Ça ressemble plutôt à des pointes de flèche, un peu inquiétantes (cf. photo n°3). Je me demande comment ça va pouvoir évoluer : sont-ce les prémices d'une future feuille ou  l'embryon d'une  puissante mâchoire carnassière ? Pour tout vous dire, parfois le soir j'ai l'impression qu'elles ondulent lentement lorsque j'ai le dos tourné et que dès que je les regarde fixement, hop, elles se figent. Et si j'étais parano (non, je ne suis pas parano, non je ne suis pas parano), je dirais même qu'il m'arrive de les entendre chuchoter dans mon dos, comme si elles préparaient un mauvais coup. Étrange étrange... D'ailleurs, ça ne vous rappelle rien à vous cette histoire de plantes  mutantes qui deviennent des monstres ?


    Gasps...
    Je vais aller acheter du désherbant total moi... on n'est jamais trop prudent ! smileys Forum
     A suivre ...

    12 juin 2010

    Tadaaaaam !

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    Annoncée hier, la refonte graphique du blog est achevée ! (Certains on même pu assister en direct aux derniers ajustements...)

    Parmi le foisonnement de possibilités offertes par l'éditeur, et après avoir essayé plusieurs combinaisons, j'ai  finalement opté pour une présentation simple et claire, pas tellement différente de la précédente, basée sur une charte graphique bleutée que je trouve assez reposante, le bleu étant en outre ma couleur préférée.  
    J'ai beaucoup hésité à redessiner une nouvelle bannière, mais finalement j'ai décidé de la conserver à l'identique car je trouve qu'elle véhicule une identité assez forte et que je l'aime bien cette bannière. Je lui ai toutefois fait subir un subtil lifting afin qu'elle s'intègre mieux dans son nouvel environnement.
    Les onglets bien utiles situés en haut de page vont bientôt se développer. Le nombre de blogs que je suis régulièrement s'accroissant substantiellement, les référencer tous dans la page principale conduirait à lui donner des proportions démesurées. Par conséquent je serait bientôt conduit à créer une section spéciale qui leur sera dédiée. J'ai encore quelques idées mais qui ne sont pas assez affinées pour les mettre en  œuvre immédiatement. Vous les découvrirez au fur et à mesure.

    Voilà. Ce n'est pas une immense révolution. Le blog reste ce qu'il a toujours été : un vaste fourre-tout dans lequel j'étale ma p'tite vie presque ordinaire.
    J'espère que cela vous plaira.

    Enfin quelques mots pour vous remercier de votre fidélité et de vos commentaires. Vous êtes  en effet de plus en plus nombreux à me suivre sur mon p'tit blog depuis bientôt un an et demi.  Si le plaisir d'écrire est avant tout égoïste, il serait bien incomplet sans la saveur exquise de se savoir lu. Merci pour cette ivresse blogosphérique. smileys Forum

    Bon week end à tous !


    11 juin 2010

    Révélation !

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    Voici bientôt un an et demi que j'ai migré de ma première page fonctionnant grâce aux services limités et hyper-formatés de "Ça", vers la plateforme google et créé ce  second blog doté d'une interface totalement ouverte à qui sait faire mumuse avec le HTML. Bon, à la base je suis beaucoup plus doué pour décrypter le Code civil que du code informatique. Mais je m'y suis mis tout doucement, passant de longues heures les mains dans le cambouis,  au prix de violents maux de tête pour souvent modifier un chouilla de poil de cul et demi de finalement pas grand chose : élargir la colonne centrale pour laisser de la place au texte, installer quelques widgets par-ci par-là, créer des boutons actifs... bref du bricolage. La souplesse recherchée était bien au rendez-vous, pour qui en maitrise les outils !

    Surtout, si graphiquement le résultat me satisfait, cela fait quelques temps déjà que je désire donner un peu plus d'allure et d'ergonomie à cette page. J'avais même sollicité il y a deux ou trois mois l'ami Bruno qui m'avait concédé un peu de son temps pour que nous regardions ensemble le code source de templates préfabriqués mais dont quelques subtilités techniques échappaient à ma sagacité. Mais jusqu'à présent le projet est resté dans les cartons car il restait un nombre important de micro paramètres à adapter ici où là. Non pas que cela fut compliqué, mais juste hyper fastidieux.
    Lorsque soudain... la révélation !

    Alors que je me moquais (gentiment) de Gildan dans son dernier post qui s'émerveille d'une fonction d'édition déjà en oeuvre dans la version bêta de Blogger, je découvrais à mon tour de nouvelles fonctions avancées d'édition graphique cette fois : comment refondre totalement son template en quelques clics  !! Aaaaargh ! Ô joie suprême... Soudain je suis saisi d'une irrépressible envie d'aimer les gens, de me rouler dans l'herbe fraîche et de faire des bisous aux arbres. Ré-écoutons donc ensemble cette ode à la vie en imaginant que nous courons nus sur un lit de pétales de roses.

    Oui, désormais cette vidéo sera l'expression officielle de mes éclats de joie.

     Du coup, saisi d'une frénésie créatrice, je sens que je vais concocter une nouvelle allure à ce blog qui n'a pas significativement mué depuis sa création. La progrès est en marche. Bientôt sur vos écrans !

    10 juin 2010

    140

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    Ecrire un billet en 140 signes est assez difficile. C'est pourtant le pari du jour lancé par Le Coucou et repris par Gildan. A vos claviers

    8 juin 2010

    Tambour Major monte aux créneaux

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    Il est né le divin enfant
    Jouez hautbois, résonnez musette.
    Il est né le TambouVirus (
    Marque déposé par Nigloo).

    Chantons tous son avènement

    Ha ! On les voit vos mines réjouies, vos yeux lubriques, vos pensées cochonnes !
    On ne vous a jamais dit que deux garçons y ne peuvent pas faire des bébés ????
    Et au cas où vous ne le sauriez pas pour les humains c’est 9 mois la gestation, pas 4 jours !
    Et puis, qu’est-ce que c’est que ça !
    Comme si le Tambour Major et le Virus n’étaient pas capables de se retenir de sauter sur tout ce qui bouge pour copuler !!! (Bon d’accord, le Virus se serait bien son genre ! M’enfin, le Tambour Major ! smileys Anges )

    Bref, maintenant qu'on vous a foutu le saut d’eau pour calmer vos ardeurs, nous allons pouvoir vous dire que cette naissance n’est autre que celle d’une complicité, qui nous a mené à vouloir faire un post en coopération pour vous narrer notre rencontre !

    Comme que le Virus cause un peu n’importe comment, quand que ça le chante, j'ai eu la lourde charge de vous faire la traduction du texte qui n’est en fait que ma version du sien.
    Oui c’est un peu l’histoire de l’œuf et de la poule (pas la peine de demander qui de nous deux à fait la poule !!!), on s’en fout, mais en attendant, vous ne savez toujours pas ce qui s’est passé !

    Comme nous sommes bon princes, on va vous lâcher les scoops : en exclusivité mondiale, le récit épique d'une rencontre en haut lieu !


    * * *

    Il y a quelques semaines, Maxivirus laissait sur son blog une invitation à venir lui faire un ptit coucou sur les terres Bitéroises où il s'installait pour quelques jours de villégiature, les pieds en éventail. Empoignant mon clavier, je lui suggérais de nous rejoindre à mi-chemin, afin de concilier tout le monde, et de faire escale à Carcassonne. Ainsi fut dit, ainsi fut fait.

    Nous partîmes tout seul dans ma citro-tambour (® Maxivirus) mais par un prompt renfort nous nous trouvâmes quinze mille dans les embouteillages... Un vrai cauchemar ! N'écoutant que mon courage, je bravais la cohorte, sous le cagnard d'un soleil de plomb. Destination le XI° siècle ! Born tou bi ouaiiild !

    Une heure et quart plus tard, me voici garé à l'ombre des remparts. Un ptit coup de téléphone pour m'enquérir de la géo-localisation du Virus qui m'attendais tranquilou à l'ombre d'un grand arbre non loin de là et bientôt nous nous retrouvons face à face. Quand l'Histoire a rendez-vous avec elle même... Après une bise en bonne et due forme, nous nous engouffrons dans les rues sinueuses de la citée médiévale, à la recherche d'un estaminet où nous rafraîchir.

    Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois alors qu'on ne le connaît qu'au travers de ses écrits, la crainte légitime est de savoir comment cela va se passer:  est-ce qu'on va s'entendre ? qu'est-ce qu'on va pouvoir se dire ? Hé bien pour le coup mes doutes furent dissipés en un éclair. Installés à l'ombre sur une petite place - là même où, deux ans en arrière, j'avais pris un chocolat chaud avec quelqu’un dont la mémoire s’estompe peu à peu - nous nous mimes à papoter autour d'une bière comme si nous nous étions quittés la veille, nous découvrant au passage quelques penchants épicuriens des plus plaisants... C'est un bon vivant le Virus ! Ça tombe bien : moi aussi !  D’ailleurs il m'avait prévenu : "Je nous ai choisi un resto un peu atypique". Ne sachant pas trop ce que cela pouvait signifier j'étais un brin inquiet quoique confiant quant à la qualité des établissements du lieu. En outre, désormais informé des penchants coupables du Virus pour la bonne chère, je ne doutais point que nous allions nous régaler. Bientôt nous nous levons et nous mettons en marche à destination des "Jardins de Dame Flore", un restaurant médiéval. Excellente idée !

    Nous prenons place dans la cour afin de profiter de la douceur de l'air, à l'ombre d'un arbre dont nous n'avons pas pu identifier la variété (en tout cas les feuilles étaient celles d'un mimosa... le mystère demeure). La carte est alléchante, en particulier le menu dégustation sur lequel nous jetons notre dévolu. Le concept est marrant : point d'assiette, c'est une épaisse tranche de pain rond qui en fera office. Point de fourchette non plus mais une cuillère et... ses doigts !  Hé oui, la fourchette fut introduite en France par Catherine de Médicis en 1324, or nous sommes ici au XI° siècle... l'anachronisme n'a pas sa place (enfin, dans les grandes lignes seulement). Nous initions ce repas gastronomique par un verre d'hypocras avant que ne se déploie une farandole de saveurs originales tout à fait plaisantes (mention spéciale pour le civet à l'hypocras absolument succulent !). Nous nous sommes régalés !

    Tandis que les estomacs se remplissent, les langues se délient et la conversation file bon train. C'est un bavard le Virus. Et le Tambour Major en est un autre ! Forcément au rang des premiers sujets abordés, la blogosphère, à propos de laquelle nous avons copieusement languedeputé et critiqué à peu près tout ce qui existe sur le net. Si vous avez étés victimes de violents acouphènes samedi soir dernier, ne vous inquiétez pas : c’était nous ! (Naannnn, c’est pô vrai, on n’a pas été trop méchants smileys Forum ). Puis, l’ivresse d’un excellent vin du pays aidant, dans la douceur de cette nuit de juin, on se livre peu à peu, abordant progressivement des sujets un peu plus intimes et personnels. Je découvre un personnage attachant, attendrissant, profondément gentil, à l'histoire personnelle pas si simple. Notre discussion aurait sans aucune difficulté pu nous conduire jusqu'aux aurores s'il n'avait fallu mettre un point à cet instant : il est déjà deux heures du matin et l’établissement  qui nous accueille ferme boutique.

    Arpentant une dernière fois les venelles désertées, nous nous extirpons des entrailles rocailleuses de Dame Carcassonne, effectuons quelques dernières photos nocturnes des fortifications, ce qui me donne l'occasion de regretter de n'avoir pas encore cédé à la tentation du 550D... Nous nous disons au revoir sur le parking, nous promettant de nous revoir bientôt lors de mon passage à Paris le week-end de la GayPride (D’ailleurs, j’en profite pour faire un peu de pub : Maxivirus organise à cette l’occasion un petit casse-croûte inter-bloggeurs. N’hésitez pas à le contacter en cliquant sur ce lien si vous êtes tentés et qu’accessoirement vous ayez envie de me faire un ptit coucou !)

    Une très jolie rencontre pour une très agréable soirée !



    * * *

    Vous me croirez si vous voudrez (et je sais que vous voudres pas souvent) mais je me suis retrouvé embarqué dans un truc, que même que je me suis retrouvé catapulté des années en arrière.

    Mais quand je dis en arrière, ce n’est pas quand j’étais jeune, mais quand je n’existais pas encore.
    Après avoir fait la route pour Carcassonne, cool, pépère, pas un chat à l’horizon, me suis garé dans une petite rue où j’ai mes habitudes et que c’est gratos.
    Et une fois, sorti de ma voiture, c’est là, que tout a basculé !

    Je voulois remettre en forme ma cotte de maille, et l’horreur me sautois aux yeux ! Ma cotte de maille eftoit toute rouillassée.

    Fort heureusement, le château éftoy à quelques toises de là, m’en a fallut que quelques pas cadencés pour rejoindre le pont levis et entrer dans la bourgade. Je decidois donc de mettre ma prime mission de coté, au péril de ma vie, pour trouver forgeron qui puisse me rendre bienséance visuelle.

    Je trouvois ce qu’il falloit et me remettois à ma mission. Il falloit que je repérasse les lieux et les sécurisasses pour accueillir comme il se doit, le Sieur Tambour selon les protocoles liés à son rang.

    Me confrontois donc à quelques resistants que j’occis et pourfendis afin de faire place net.

    Il falloit aussi que je repérasse la taverne qui aurait l’insigne honneur de recevoir les Sieurs Tambour et Virus. Je marchois donc plusieurs heures sous le soleil qui me frappoit, à tel point que j’en déteignois sur le rose, et débusquois dans un recoin malfamé un lieu qui conviendroit parfaitement.

    Missions acomplies, je n’attendois plus que l’arrivée du Sieur Tambour.

    Quand il arrivasse, ce fut le choc, je découvrois un grand gaillard, fort bien bati, avec un sourire (mama, au secours), un chevalier au bouc bien taillé qui lui soulignoit le menton. Nous nous bisoillames et entamimes notre expédition à travers les gueux pour rejoindre une première taverne pour nous désaltérer sur une terrasse ombragée.

    Que le moment fut magique, nous accrochames de suite, et partames dans des blablatages divers et variés qui nous indiquoient que nous aviames multes centres d’intérêt communs.
    Le Sieur Tambour est super agréable et sait vous emmener en voyage lorsqu’il parle (Ne lui disoit rien, mais je craquasse un peu quand même).
    Puis, après avoir jeté l’aumône au tavernier, nous nous dirigeâmes, vers le lieu où nous devions festoyer et avaler pitance.


    La taverne que je choissasses, « Les jardins de Dame Flore » (falloit bien deux gays pour arriver à se faire la Dame !!!) s’avéra parfaitement convenir au Sieur Tambour qui appréciate de mangeoyer sans fourchette qui n’avoient pas encore été inventassées et dans des écuelles en croute de pain frais. Les festivités s’ouvroient par un élixir fort gouteux, et par un pâté et une tarte saumonée que nous partageâmes, vint ensuite le civet de biche et ses légumes, le fromage et les gourmandises, le tout arrosé d’un vin fort adapté (on festoya si bien qu’on vous oubliasses alors pour les photas de la finasse du repas, faudroit repasser !).
    Les vapeurs de nos boissonnades aidant, les sujets de blablatages, devinrent plus personnels et intimes et nous passames un moment d’une telle qualité que l’on nous invitoit à quitter la chaumière afin qu’elle fermoit pour la nuit.

    Le moment fut joyeux, agréable et je dois bien faire aveu que m’en suis repartu un peu triste de ne pas avoir festoyé plus longuement avec un tel convive (Le tambour s’étant lâché en compliment sur le Virus, j’en profite pour baver derrière son dos ! Ptin c’est un mec bien le Tambour, culturé et tout et tout et qui même s’il cherche a le cacher à un cœur gros comme ça). Fort heureusement nous convenames d’une revoyure à Paris à l’occasion de la gay pride et d’autres festivités locales auxquelles je vais essayer de participer.

    Bref, un merveilleux moment.




    Post écrit à 4 mains de nos envoyés spéciaux Bite et Rois !

    Le jumeau en miroir de ce billet est aussi disponible chez Maxivirus.

    6 juin 2010

    Silence, ça pousse...

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    Pour faire taire les mauvaises langues qui m'assuraient mordicus que ça ne pousserait pas et rassurer les autres dont je subodore l'état avancé de fébrilité devant un suspens quasi hitchcockien, voici une image, que dis-je une icône porteuse d'espoir dont la beauté et la grâce vous fera retrouver paix intérieure, sérénité, et redressera la balance économique déficitaire de la Grèce.


    CA POUSSE !

    Voui voui voui ... Deux graines ont sorti une petite tige verte, dressée vers le ciel. La troisième tarde à montrer le bout de son nez. Je vais donc l'encourager de toutes mes forces pour qu'elle sorte de sa coquille incisée avec soin. On y croit, on y croit, on y croit !

    5 juin 2010

    Tambourinade Carcassonnaise

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    Bon, voilà, ayé...
    J'ai dîné avec le Maxivirus.
    Ça, c'est fait ...

    3 juin 2010

    L'objet de mon désir

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    J'aime la photographie. Je fais beaucoup de photos, trop même, n'hésitant pas à me mettre dans les postures les plus improbables afin d'obtenir le cadrage souhaité. Le ridicule ne tue pas, et une belle image n'a pas de prix. Cet attrait pour la photographie remonte je crois aux cours d'arts plastiques d'un professeur totalement hors norme que j'ai eu la chance d'avoir trois ans durant. En dehors des clous rigoureux du Ministère, ce brave homme nous avait inculqué en toute fin d'année de 6ème, alors que le collège sentait déjà bon les vacances d'été, les rudiments du développement photographique. Nous nous étions retrouvés une petite dizaine de volontaires dans un atelier de cours transformé en labo photo, lampes inactiniques pendues au plafond et fenêtres minutieusement calfeutrées, à jouer de l'agrandisseur, en passant par les bains révélateur et fixateur. Ce sont  en tout cas des souvenirs formidables. Aujourd'hui je crois que ce serait impensable :  vous pensez qu'on laisserait un prof s'enfermer dans le noir avec des gamins de 10 ans ?  
    Par la suite j'acquerrais un appareil photo tout simple, un Kodac, bleu, avec flash. Il me suivait presque partout, au désespoir de mes parents qui voyaient parfois les pellicules de 36 poses s'accumuler dangereusement !

    J'ai acheté mon premier reflex quelques années plus tard l'été de mon bac. C'était un Minolta, équipé d'un 28-80 simple mais efficace qui m'accompagna de longues années durant avec une fidélité irréprochable et grâce auquel je fis véritablement mes premières armes, à jongler avec tous les paramètres : exposition, ouverture, cadrage, profondeur de champ, composition.... Chaque été je faisait mon petit lot de péloches en prenant soin de limiter mes ardeurs car le développement coûtait tout de même un certain prix ! 
    Puis vint l'ère du numérique, la disparition progressive des pellicules classiques, jusqu'à leur quasi éradication. Je me reconvertissais donc et optais par commodité pour un ultra compact de la gamme Canon Ixus, simple, efficace. C'est lui qui produit la plus part des photos que je publie sur ce blog, notamment la dernière série sur Toulouse. Bien évidemment cet appareil a des limites auxquelles je me heurte sans cesse d'avantage : imprécision de l'exposition, la mise au point manuelle est inexistante, impossibilité de toucher à l'ouverture, l'image qui manque parfois de piqué... Bref, s'il est idéal pour faire des photos à tout va, ma créativité se trouve bridée lorsqu'il s'agit de faire de belles images. Aussi depuis un certain temps je lorgne du côté des réflex numériques avec d'autant plus d'insistance que deux de mes amis viennent de franchir le cap. 

    L'objet sur lequel je bave en ce moment ? Le dernier Canon EOS 550D... tout simplement.


    D'un excellent rapport qualité prix, caractéristiques techniques très convaincantes, le dernier bébé de la firme japonaise emporte tous les suffrages de la presse spécialisée.  Je le veux, je le veux, je le veeeeeeeeeeeeeeux !!!!

    Reste une inconnue : le choix de l'objectif. Vais-je me contenter dans un premier temps du 18-55 que je complèterai par la suite d'un bon télé, ou irai-je directement vers le 18-135 (qui semble de facture plus moyenne) agrémenté un peu plus tard d'un 24 mm de grande ouverture (1.2 ou 1.4) ? Le choix est d'autant plus cornélien qu'en terme de budget ce nouveau joujou me mettrait dangereusement dans le rouge. Mais bon, après tout, il faut savoir vivre au dessus de ses moyens. Non ?
    Allez, je me donne d'ici la fin du mois pour craquer...

    1 juin 2010

    Opération incision !

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    Six jours se sont écoulés depuis que j'ai mis mes trois graines de lotus à tremper dans de l'eau, bien sagement, afin de les faire ramollir. Était donc venu le temps de l'étape numéro 2 : l'incision, qui doit faciliter l'extraction du germe hors de sa carapace de bois.

    Dans la notice, l'illustration suggérait l'utilisation d'un bistouri. Bien entendu on a tous ça chez soi, un bistouri... Je sais pas vous, mais moi lorsque je fais mes courses chez carrouf' je prends toujours un paquet de café de rab', du gel douche et, cachés entre le rayon charcuterie et les céréales pour petit déjeuner, les bistouris et champs opératoires. Par lot de 10 évidemment. Ben voyons ! Un truc pointu et tranchant ? Hum... laissons le couteau de cuisine de côté, c'est pas le moment de faire du carpaccio. Heureusement j'ai un cutter  un peu destroy planqué dans mon placard, doté de lames solides. Je pensais donc naïvement ne faire qu'une bouchée de ces trois petites graines et régler ça en quelques secondes. Oui, j'ai bien écrit "naïvement"...

    Déjà lors de l'étape préliminaire numéro 1 j'avais trouvé ces graines particulièrement dures.  Et c'est là qu'intervient le trempage préalable qui, m'assure la notice, a vocation à "ramollir" la coque pour en faciliter l'incision. Sont malins chez N&D. Très vite pourtant je dû me rendre à l'évidence : mon cutter serait d'une inocuité totale face à la résistance de la graine de lotus. Car j'ai eu beau triturer la lame dans tous les sens, au risque de me trancher une artère, rien à faire, ca veut pas rentrer... (non le popers n'est ici d'aucun secours).  La vache, c'est super dur ces petites choses !! Pour vous donner une idée de mon sentiment d'impuissance, j'ai eu l'impression d'être en train d'ouvrir une huître avec une brosse à dents...(Hein ? Moi, exagérer ?). Il fallait quelque chose d'un peu plus tonique, comme une scie à métaux ou, mieux encore, une disqueuse de chantier !

    C'est alors que me vint une idée géniale, une idée comme il m'en arrive régulièrement, et comme je vous souhaite d'en avoir au moins une fois dans votre vie : le couteau à steak. L'arme absolue. Le tranchant du bistouri allié au mordant de la tronçonneuse. Et tout d'un coup les choses sont devenues nettement plus simples et perforer la carapace marron fut un jeu d'enfant. Z'ont moins fait les malines les petites pestes ! Bon, faut faire doucement et ne pas s'amputer un doigt au passage. Je pense pas que cela puisse germer !


    L'incision faite, j'ai remis les trois compères dans leur bocal en espérant bientôt voir de petites choses pointer le bout de leur nez. Si tout se passe bien, ce sera pour dans quelques semaines. Wait & see !