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  • 5 octobre 2023

    Y aura-t-il de la neige à Noël ?

    8 commentairess

    Me voici au seuil de ce mois d'octobre avec une crève carabinée depuis deux jours. Septembre est passé à toute vitesse et mon agenda annonce un mois d'octobre particulièrement chargé. Les semaines s'enchaînent avec frénésie. Les jours défilent au grand galop. Il est déjà loin le temps des vacances...

    Y aura-t-il de la neige à Noël, annonce le titre de ce billet. Noël est pourtant encore loin, a priori. Si l'on y regarde bien , Noël est aussi loin que le jour de mon anniversaire, derrière moi, et qui me paraît pourtant terriblement proche. Étourdissante distorsion du temps.

    Pourtant il y a "Lui", qui est entré dans ma vie voici quelques mois. Un "Lui" auquel je ne m'attendais pas et qui, je crois, s'est surpris lui-même. Une rencontre de longue haleine, bouleversante... Et ce "Lui" me parle déjà de Noël, des films à regarder au coin du feu, un bol de chocolat chaud à la main. Peut-être, dans quelques semaines, ferons-nous ensemble le traditionnel sapin devant lequel nous nous émerveillerons, comme deux enfants. Il se projette, moi aussi. Nous veillons l'un sur l'autre avec beaucoup de bienveillance, en dépit de nos caractères bien trempés.

    Je ne sais pas s'il y aura de la neige à Noël, mais je sais qu'il y a de l'amour à la maison. Et c'est bien plus important.

    7 septembre 2023

    Essentiel

    5 commentairess

    Les réseaux sociaux me fatiguent. Tout y va trot* vite, tout le temps, dans une fuite en avant frénétique. Comme si l'instant présent était trop angoissant pour que l'on s'y arrête un instant, une minute, une heure ou une semaine. Du mouvement, tout le temps, partout, dans toutes les directions, sans aucune logique ni forme de cohérence. Un chaos informationnel constant. Sans oublier du putaclik, du drama, un manque cruel de bienveillance, et beaucoup de vide dans lequel j'ai l'impression de surnager alors que d'autres s'y noient en buvant la tasse à pleins poumons. 

    Je ne sais pas si cet état des lieux m'est personnel, s'il est le résultat d'un profond changement, d'une lassitude exacerbée, ou de tout cela à la fois.

    J'ai toujours été un contemplatif. Et l'âge n'arrange rien. J'aspire à du calme, du silence, à de la beauté. Je vis en ville mais travaille à la campagne où je finirai de toute évidence par déménager. Fuir mes weekends à la montagne dans une vieille maison de pierres et marcher au milieu des arbres en contemplant un lac ou un coucher de soleil, suffit à mon bonheur.

    Ralentir. Revenir à l'essentiel de tout. Et fuir l'agitation.

    Je ne suis pas venu ici depuis trop longtemps et je me rends compte d'à quel point cela m'avait manqué. 
    D'avoir le temps d'écrire en se moquant du temps que l'on prendra à me lire.
    En se moquant du temps tout court.
    Et en se moquant d'être lu, à tout prix.

    *En me relisant, je m'aperçois de cette faute de frappe que je trouve en définitive assez amusante. Je la laisse. Elle est très signifiante de ce que je ne veux plus.

    16 décembre 2022

    Test : Survivras-tu aux fêtes de fin d'année ?

    17 commentairess

    Gling gling gling ! La magie des fêtes de fin d'année frappe à nos portes une fois encore. Depuis quelques semaines, les vitrines sont bariolées de rouge afin d'attirer le chaland. En caisse, on se presse et l'on se bouscule pour la rituelle course aux cadeaux. A votre bon cœur m'sieurs dames !

    Joyeuses pour les uns, véritable enfer consumériste pour les autres, les fêtes de fin d'année sont - quoi qu'on en pense, un passage obligé pour tout un chacun. 

    Et toi : survivras-tu à la magie des fêtes de fin d'année ? Pour le savoir, réponds vite aux 12 questions spécialement concoctées pour l'occasion ! 

     * * *

    1/ Jusqu'à quel âge as-tu cru au Père Noël ?
    A - Tu y crois toujours. D'ailleurs, pourquoi y "croire" puisqu'il existe vraiment ?
    B - Jusqu'à ce que tu comprennes que c'était tonton Georges dans le costume. Tu avais 7 ans. Tu as pleuré toute la nuit.
    - Tu n'y a jamais cru à cette histoire débile...
    2/ En général, tu commences à décorer ton sapin combien de temps avant ?
    A - Dès le 1er novembre, toute la maison rayonne ! Le plus long c'est de démêler les douze guirlandes lumineuses rangées dans leur boîte.
    B - Une semaine avant, grand max. Ça évite que le chat ne saccage tout.
    C - Faire un sapin ? C'est pas très éco-responsable, non ?
    3/ Et pour les cadeaux, tu t'y prends combien de temps à l'avance ?
    A - En principe, au 30 septembre, tout est bouclé grâce au cinquante sept alertes Google que tu surveilles régulièrement. D'ailleurs tout est déjà empaqueté et caché dans une armoire sous clé au garage.
    B - Une à deux semaines avant, cela suffit. Sinon on ira voir sur Amazon Prime...
    C - Ho merde... j'avais complètement zappé !
    4/ As-tu pensé à ta tenue pour le réveillon ? Raconte-nous tout...
    -  Tu as fais faire un habit sur mesure par un tailleur du coin, dans un joli tissu  bleu imprimé avec des sapins et des lutins. Tu n'allais pas remettre celui de l'an dernier avec les pères-Noël tout de même...
    B - Tu vas à l'essentiel : un joli pantalon, une chemise (presque) blanche. Pas la peine d'en faire trop non plus.
    C - Faut être pratique : un pantalon de survêt et un sweat à capuche.
    5/ Les fêtes de fin d'année sont aussi l'occasion de belles agapes. Que prépares-tu de bon pour le repas ? Allez, fais-nous saliver...
    A - Le menu est prêt depuis le 4 novembre : médaillon de foie gras maison avec le vin qui va bien acheté chez le producteur pendant les vacances en Alsace, puis chapon farci aux morilles selon la recette d'un chef étoilé, et pour le dessert une buche revisitée à la passiflore et au champagne. Le tout, fait maison, bien entendu.
    B - C'est pas mal les propositions Picard cette année, hein ?
    C- On a des reste du gratin de raviolis de l'an dernier au congélo. Ça suffira !
    6/ Pour toi, Noël ça rime avec :
    A - Cannelle. C'est si bon !
    B - Vaisselle. Celle qu'il va falloir se cogner une fois tout le monde reparti.
    C - Bordel. Tu hais les gens.
    7/ Tu regardes ton film préféré au coin du feu. Pour bien te mettre dans l'ambiance festive si particulière, quel plateau de douceurs te prépares-tu ?
    A - Un énorme chocolat chaud, avec des cookies qui sortent tout juste du four. Vive la comfort-food !
    B - Un thé vert et une mandarine. Faudrait pas grossir non plus...
    C - Un café bien serré sans sucre : va falloir aller au super marché juste après. Rien que l'idée te donne envie de te pendre.
    8/ Si les fêtes de fin d'année étaient une odeur, ce serait :
    A - Probablement un mélange poudreux de pomme cuite, d'épices et de caramel. Quelque chose de très doux qui te ramène aussitôt en enfance.
    B - Celle de la dinde que tu as laissée cramer au four car tu as encore oublié de mettre le minuteur en route !
    C - L'odeur de la mort. 
    9/ C'est le grand soir. Autour de la table joliment décorée, les verres tintent et chacun arbore son plus beau sourire
    A - Tu fais la conversation à tout le monde en même temps. Tu es tellement content.e de les revoir. Et d'ailleurs, comment va tante Adèle ? Et le cousin Paul, ça va mieux son ulcère ? Ho, et je ne vous ai pas raconté mes vacances à Mayotte !
    B - Les yeux rivés sur ton verre, tu écoutes ce qu'il se dit autour de toi en essayant de te rappeler qui est cette vieille dame à ta gauche.
    C - Tu rabaisses la capuche de ton sweat sur ton visage et prie pour que personne ne remarque ta présence.
    10/ Selon toi, quel serait le meilleur endroit pour passer un réveillon de rêve ?
    A - En Laponie, le pays du Père Noël bien sûr ! Ça doit être tellement beau en hiver, tous ces arbres recouverts de neige au milieu des aurores boréales...
    B - A la maison tranquillement, avec quelques amis choisis et le chat (qui est encore en train d'essayer de grimper dans le sapin).
    C - Dans ton lit, seul, avec une série.
    11/ Quelle est ta bande son idéale pour ces fêtes de fin d'année ?
    A - All I Want for Christmas Is You, de Mariah Carey la reine de Noël, évidemment !
    B - Tourner les serviettes, de Patrick Sébastien. Vive la fête ! Tu connais l'histoire de Toto qui va aux putes ?
    C - Rape me, de Nirvana. Quelqu'un a vu ma tablette de Xanax ?
    12/ Dernière question pour bien te connaître : quel est, selon toi, le film qui représente le plus exactement les fêtes de fin d'année ?
    A - Maman j'ai raté l'avion : un grand classique qui met en avant les valeurs familiales traditionnelles, dans un joli décors enneigé avec une jolie fin.
    B - Le Père Noël est une ordure :  faut le reconnaître, c'est pas toujours simple les fêtes de fin d'année...
    CMassacre à la tronçonneuse : vous voulez vraiment une explication ?

    *  *  *

    BILAN DU TEST :

    Tu as un maximum de A :
    Les fêtes de fin d'année, c'est vraiment ton truc. Si les filles naissent dans les roses et les garçons dans les choux, toi tu es né.e dans un sapin de Noël. Recevoir ne te fait pas peur et ta maison est certainement l'une des plus belle du quartier. Aucun doute que tu passeras d'excellentes fêtes de fin d'année. Au fait, tu pourras me filer ta recette de chapon farci aux morilles?

    Tu as un maximum de B :
    Bon, ni vraiment pour, ni vraiment contre, tu fais avec. Mi-ours.e, mi-labrador, tu traverse la période en essayant d'éviter ce qu'il y de plus désagréable en regagnant au plus vite ta zone de confort. Cette année, ni plus ni moins que les années passées, tu devrais survivre à tout cela et il y aura de quoi se faire plaisir à table. D'ailleurs, ça sentirait pas un peu le brûlé ?

    Tu as un maximum de C : 
    Comment dire ? Non... vraiment, les fêtes de fin d'année, c'est vraiment pas pour toi. Et si tu te trouves là, c'est uniquement parce que l'on t'y a traîné par la peau des fesses. Le calme du Périgord ou de la Meuse te convient davantage. Pense à bien recharger ta Switch et ton casque avant d'aller réveillonner chez les cousins. Courage, ce n'est qu'un mauvais moment à passer !

    30 novembre 2022

    Du changement

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    Cette année 2022 aura été celle du changement. Non pas de la révolution car lorsque l'on parle de révolution, me viennent toujours à l'esprit les mots de Pagnol mis dans la bouche de son paternel, à jamais incarné par Philippe Caubère :  

    "Révolution, c’est un mot mal choisi, parce que ça veut dire un tour complet. Par conséquent, ceux qui sont en haut descendent jusqu’en bas, mais ensuite ils remontent à leur place primitive… et tout recommence" [La gloire de mon père]

    Point de révolution donc, mais plutôt de l'évolution, dans une douce continuité, teintée de réjouissante nouveauté. 

    Par légère superstition, tout n'est pas encore définitivement gravé dans le marbre, même si les choses sont bien avancées, je ne vais pas trop en parler tout de suite. Je voulais néanmoins en laisser une petite trace ici, comme un pas dans la neige. Cet ici où je ne suis pas venu depuis longtemps et dont je me languis un petit peu. 

    Alors je reviendrai. Bientôt.

    14 mars 2022

    Recul

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    Depuis quelques semaines, j'ai l'impression que quelque chose s'est passé dans ma relation avec le boulot. Je parle bien d'une impression et non d'une certitude, faute de savoir si c'est une chose réellement acquise.

    De même, je fais ce constat sans comprendre ce qui, objectivement, m'a conduit à ce résultat. La fatigue ?  L'expérience ? La drogue lassitude ? Ou peut-être deux neurones se sont-ils soudain rebellés pour dire halte au stress inutile et permettre à mon cerveau malade de mieux le gérer ? Car c'est bien de cela dont il s'agit.

    Et cette chose qui commence à modifier ma relation au travail, je crois qu'on appelle ça : le recul.

    Le recul, c'est ce truc qui permet de ne pas prendre en pleine figure les reproches que d'autres font à ton client, et de ne pas rentrer le soir avec un boulet à canon logé dans les tripes. 

    Le recul, c'est pouvoir rire d'un dossier avec un collègue qui va pourtant te massacrer dans son prochain courrier, façon broyeur à poussins, avant d'avoir envie de disparaître à l'autre bout de la galaxie au moment où ton téléphone sonnera, dans pas longtemps, sitôt que ton client aura reçu et pris connaissance dudit courrier incendiaire à son endroit.

    Le recul c'est ne plus voir en tout propos une attaque ouverte, ou à peine masquée, qui serait vilement dirigée à l'encontre de ton travail - que tu fais avec le maximum de sérieux possible.

    Le recul c'est peut-être, tout simplement pouvoir, s'en foutre, malgré l'implication que l'on peut mettre dans son boulot, et ne pas être affecté outre mesure par le premier mot à peine ou très clairement équivoque.

    Voilà, je crois que c'est un peu tout ça, prendre du recul.
    Hé ben ça va probablement vous étonner :  ça fait vachement de bien !

    27 janvier 2022

    Pssssssssst !

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    Hé, ho ! Tu es toujours là ? Hein ? 

    Pourquoi tu ne me donnes plus de nouvelles ? Pourquoi tu ne m'écris plus ? Tu ne m'as pas abandonnée au moins, hein ? Dis ?

    Je m'inquiète un peu. De ce silence, de tout ce vide. Parfois j'ai l'impression de t'entendre hésiter, de t'apercevoir au loin, au détour d'une ombre ou d'un grincement de porte. Et lorsque je me retourne, tu n'es déjà plus là. 

    Je me sens vide sans toi. 

    Reviens. 

    Écris-moi.

    25 novembre 2021

    Imposture

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    J'en ai déjà parlé ici à plusieurs reprises. J'exerce un métier dont je n'ai jamais rêvé et dans les traits duquel je me glisse chaque jour, afin de donner l'illusion que ce costume est fait pour moi. Histoire de donner le change. 

    Longtemps je n'ai pas cru à la valeur de ce que je faisais. Longtemps je ne me suis pas reconnu dans l'image qui se reflétait dans la pupille de mon interlocuteur lorsque je lui parlais. Peu à peu, gagnant en confiance, je me suis mis à croire que la déférence que l'on m'accordait m'était réellement due, et que j'avais fini par devenir celui que je prétendais être.

    Mais régulièrement le doute m'assaille. Des questionnements terribles me travaillent. Ma légitimité. Mon plaisir. Mon utilité. Ma place, dans ce bourbier. 

    Cela se passe par vagues. Certains jour, mon miroir me renvoie l'image fière d'un lion rugissant. D'autres, mon reflet est davantage celui d'un chaton, ou d'un raton-laveur. Mais, au fond, lequel des trois suis-je ? Lion, chaton ou raton ? Peut-être aucun... 

    Peut-être même le raton-laveur, qui se rêvait lion, est-il en réalité une girafe, un koala, ou un bigorneau.

    Ainsi, le sentiment qui, au milieu de l'été, me poussait à arrêter ou du moins à réfléchir à l'organisation de mon travail et qui s'était estompé avec le repos des vacances, repointe le bout de son nez, avec la même acuité que naguère. Un sentiment de raz-le-bol

    Raz-le-bol de danser sur un fil tendu au dessus d'une mare de crocodiles. Raz-le-bol de ce sentiment d'insécurité constant dans chaque acte de mon quotidien, le moindre battement de cil pouvant ouvrir la porte à des emmerdement intersidéraux. Songez qu'en raison d'une seule fausse note ou d'un léger faux-départ, un musicien d'orchestre soit à l'origine de l'annulation de tout un concert. Impensable, non ? Je suis pourtant ce musicien-là.

    Le plus cocasse est que j'ai l'impression que ce sentiment d'imposture me conduit, plus ou moins consciemment, à commettre des boulettes pour m'auto-saborder indirectement. Cette semaine en est l'exemple parfait. Heureusement beaucoup sont rattrapables mais cela surajoute au raz-le-bol général dont la coupe est largement pleine.

    Ou peut-être est-ce tout simplement mon subconscient qui me hurle d'arrêter ce boulot...

    18 octobre 2021

    18. Lune #Blogtober2021

    2 commentairess

    Pourquoi tant souffrir quand
    La nuit éteint de le jour
    Et qu'a travers la brume froide, les cieux
    Installent ton disque d'argent ?
    Nulle joie, nul désir ni amour
    Entend les cris de ceux qui détournent les yeux.

    Lyre d'illusion, Ô disque d'infortune !
    Unis dans le sang paroissial 
    Nous danserons nus sous les étoiles 
    Et la pâle lueur de la pleine lune.

    16 octobre 2021

    16. Compas / Boussole #Blogtober2021

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    Le mot anglais "Compas" trouve une résonance toute particulière à mes oreilles car il me renvoie à une période dorée de mon enfance, celle où je jouais à The Legend of Zelda, jeu qui a forgé, chez toute une génération de joueurs, un imaginaire puissant. 

    Nous sommes quelque part en 1988, j'ai 10 ans, et mon pote Julien m'invite à passer un week-end chez sa grand-mère à la campagne. Une jolie maison rustique, restaurée avec soin, qui abrite un antique four à pain. Entre deux balades à vélo, le copain m'entraîne dans sa salle de jeux. Il avait une NES, la console de jeu qui nous faisait tous rêver à l'époque. C'est grâce à lui que j'ai découvert The Legend of Zelda. 

    Ce jeu a immédiatement provoqué un choc total, tant il faisait écho à tout ce qui me plaisait : un univers immense à explorer, de la magie, des objets à découvrir, des monstres à éviter ou à trucider, le tout baigné dans une musique héroïque devenue légendaire. Ce n'était pas un jeu, mais un miracle.

    Parmi les objets indispensables à la progression de notre héros dans les différents donjons, il fallait bien entendu trouver la carte qui permet de comprendre la disposition des salles, et la boussole, "compas", qui donne l'emplacement du boss à abattre. Si récupérer ces deux objets est une promenade de santé dans les premiers niveaux, cela devient sérieusement plus corsé au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu. 

    À l'époque, mon anglais étant plus que balbutiant, je n'avais pas compris que compas signifiait boussole, ce qui provoquait chez moi une sorte de dissonance cognitive : comment notre héros pouvait-il trouver son chemin avec un compas ? J'essaie longtemps et vainement de comprendre ce nouveau mystère en m'imaginant tracer cercles et arcs de cercle sur ma feuille blanche. 

    Ce n'est que bien longtemps après, lorsque j’eus mon premier Robert and Collins en main en classe de sixième, que je compris le sens de ce mot et que la lumière se fit...

    14 octobre 2021

    14. Cocher #Blogtober2021

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    Les montants astronomiques de l'EuroMillions de ces derniers temps ont de quoi faire tourner la tête. Pensez donc : 180 millions d'Euros étaient en jeu la semaine dernière ; 220 millions demain soir... C'est au-delà de l'imaginable. C'en devient abstrait. 

    Deux-cent vingt millions, en vivant encore cinquante ans, cela me laisse un budget de plus de quatre millions quatre cent mille Euros par an, soit environ trois cent soixante dix mille Euros par mois, ce qui représente douze mille Euros par jour. Je comprends que l'on puisse réellement perdre les pédales avec des sommes pareilles.

    Pourtant... pourtant, s'abstraire de toute nécessité matérielle procure à coup sûr un confort total. Travailler devient inutile, et l'on peut se consacrer librement à faire tout ce que l'on aime, sans limite. Non, avec autant d'argent, on n'a plus de limite. 

    Moi qui, il y a peu, touittait que je rêvassais à un gros fourneau du genre La Cornue, pour cuisiner à gogo, je suis un peu descendu de ma montagne en regardant les tarifs des modèles les plus sophistiqués. Avec le dixième du pactole de demain, tout de suite, le prix n'est plus un problème. 

    De même, j'ai très envie de me commander un ustensile de cuisine assez cher dont l'utilité est certes toute discutable, mais qu'il me ferait très plaisir d'avoir. Avec le centième du pactole de demain, hop, plus de difficulté, je l'achète sans me poser de question.

    Alors demain, dans ma maison de la presse préférée, je cocherai à nouveau quelques cases fétiches, en rêvant à ce que je pourrai faire autant d'argent si, par le plus grand des miracles, la chance me souriait. 

    Et vous, vous feriez quoi avec autant d'argent ?