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  • 25 août 2007

    Concert Björk à Nîmes - 23 août 2007

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    Cela faisait 4 mois que le billet attendait sagement son heure dans la pochette rouge estampillée FNAC, soigneusement conservée entre 2 bouquins dans ma bibliothèque… J’avais fait le pied de grue devant mon ordi pendant plusieurs heures, connecté au guichet en ligne dès 9h du matin pour être sûr d’avoir des places qui risquaient fort de partir comme des petits pains… et dépensé une bonne poignée d’Euros pour la circonstance. >Après plusieurs reports de date pour la mise en vente des billets, j’avais finalement réussi à m’en procurer 2, le mien plus celui de Ptee… le soir même le concert se jouait déjà à guichet fermé. Quelques semaines plus tard, une seconde date était annoncée pour le 21 août !

    Björk aux Arènes de Nîmes pour un concert de sa tournée mondiale, qu’on soit groupie invétéré ou simple « fan » (je déteste ce mot, il est nul), un concert pareil ça ne se rate pas ! Et c'est pas maintenant, après avoir assisté au concert dont je vais m'essayer à retranscrire mes impressions, que je vais me dédire !

    Tarabusté par une discussion MSN avec Pascal, alias Ptee, qui m’avait dit en début d’année que l’Islandaise la plus connue au monde se produisait pas très loin de chez nous, j’avais un peu hésité (suis-je assez fan pour aller à un concert de Björk ? oué, question nulle… j’ai au moins l’honnêteté intellectuelle de l’avouer) avant de me décider : seul je ne pense pas y aller mais si l’on est plusieurs, alors, je veux bien céder à la tentation. La tentation sut emporter les bribes de raison qui me harnachaient encore un peu.

    Me voici donc au jour tant attendu du Vendredi 23 août au matin, direction Portet où Ptee devait m’embarquer dans sa Yaya pour 3 heures de trajet direction Nîmes. Départ sous la pluie, la grisaille, les essuie-glace vont et viennent sur le pare brise… Mais je SAIS que cela ne durera pas : Monsieur Météo France me l’a promis : le littoral méditerranéen sera dégagé, il fera BEAU ! Le doute était légitimement permis néanmoins car le sale temps nous a accompagné jusqu’à Montpellier où l’on a (enfin !) pu entr’apercevoir, entre 2 gros nuages noirs, des lambeaux de ciel bleu.
    Arrivés à Nîmes sous un soleil radieux, on cherche l’hôtel, on pose les affaires, puis, direction le centre ville à la recherche de nourriture puis nous nous posons sous un arbre à l’ombre généreuse pour nous protéger du soleil au mordant encore bien affûté, à quelques mètres de l’entrée des Arènes. Les premiers aficionados sont déjà là. Une petite centaine à tout casser.

    Il est 14h et des poussières… les Arènes n’ouvrent qu’à…. 18h30… Alors nous attendons et prenons notre mal en patience. Chacun s’occupe comme il le peut : certains jouent à la belotte, d’autres au tarot, ça discute, ça va, ça vient, ça téléphone, ça roupille, ça bouquine.
    Derrière les hauts murs de pierre du haut desquels des touristes déambulent encore, les techniciens commencent à faire la balance. Des cuivres raisonnent, on reconnaît des riffs, des intros, des rythmes, de nouveaux arrangements, on commence à deviner une trame de setlist… Ca va être du très lourd !
    17h30, nous décidons de rejoindre les premiers arrivés dont le nombre n’a pas tellement augmenté depuis tout à l’heure, et nous asseyons sur le parvis. Normalement, nous serons bien placés.

    18h, tout le monde se lève, on se masse autour des entrées, on fouille dans les sacs, les billets font leur apparition, les membres du staff aussi. Finalement, il commence à y avoir pas mal de monde… Mais cela sera-t-il suffisant pour remplir les Arènes de 12.000 places ?

    On entre ! Après la fouille réglementaire et l’épluchage du billet, un rapide tour au pipi-room, et nous voici plongés au cœur des Arènes, à quelques mètres de la scène qui occupe 1/3 de l’espace. Il est 18h45… attendre, encore attendre… Le concert est prévu à 21h… la tension monte : on y est !! Et IL FAIT BEAU ! Le ciel est bien dégagé malgré quelques nuages qui errent solitaires dans le ciel nîmois. Pascal joue au sale gosse (si si si si…) et me fait remarquer de temps en temps un gros nuage noir sur notre gauche… ou, son inconscient lui faisant somatiser son désir de pluie, me lance « Ha…. J’te jure, j’ai senti une goûte d’eau là… (il me montre son bras) », ou bien encore se plait à me faire remarquer qu’en cas d’averse, le toit de la scène est pile poile orienté en plein sur nous…. Pffff… pffffffff et re-pffffffffffffff…

    Un gros monsieur du staff se fraie un chemin à travers la foule fendant l’air d’un énorme plateau ostensiblement porté à bout de bras, chargé de chips et de pralines… Nos estomacs n’ont rien avalé depuis un petit moment et se satisferaient bien de ce genre de cochonneries bourrées de sucres… ne pas craquer, ne pas craquer… Pas craqué !

    Un rapide regard circulaire sur les gradins : les espaces libres se font de plus en plus rares, ça se remplit, la tension monte…
    Des techniciens arrivent sur scène, enlèvent des bâches, posent des micros, tendent quelques derniers câbles…

    20h25, un mec affublé d’une casquette bleue se met aux platines : la première partie commence. Deux nanas entrent en scène : c’est M.I.A., qui s’était faite huer lors du premier concert du 21 par des hordes sauvages de crétins asociaux qui n’avaient certainement pas eu la curiosité d’écouter un peu le travail de ce collectif. Ca bouge dans tous les sens, ça chante, ça pulse, c’est coloré, bariolé, parfois un peu brouillon, mais quelle énergie ! Le public est vraiment enthousiaste et ça se voit ! On a notamment aux droit aux 3 tubes du moment : Jimmy, Boyz et Galang (si vous êtes curieux, allez faire un tour sur Youtube… ou sur le site officiel de M.IA). A droite de la scène, cachée derrière un mur d’enceintes, assise et entourée de son équipe, Björk assiste à la première partie… elle vibre autant que nous. Cool !

    La nuit étend ses bras sur la ville, les premières étoiles font leur apparition, M.I.A termine son show. Le public est chauffé à blanc, paré pour l’explosion.

    Quelques menus réglages, et voici que la scène se pare d’étendards à l’effigie de poissons, grenouilles, crocodiles, sous une lumière rougeâtre. Le groupe de cuivres entre, encostumé façon technicolor, un fanion par-dessus la tête, et se met en place, Björk apparaît dans un costume à la sobriété toute relative. Ca commence très fort : Innoncence ! Le public est à l’unisson. Puis elle enchaîne avec Hunter… Je me lâche complètement… et ça n’ira pas en s’arrangeant !

    L’ambiance est littéralement électrique, les zicos sur scène s’en donnent à cœur joie, les arènes de Nîmes sont en fusion ! Tout y passe : Unravel, Unison, Hope, Jóga, The Pleasure Is All Mine, Hidden Place, Pagan Poetry... Elle danse sur scène, tend l’oreille vers la fosse aux lions (nous !) qui répond en chantant, nous fait chanter « joyeux anniversaire » pour la nana qui est au Tuba… puis le point de non retour : Earth Intruders... à partir de là, le délire fut total… de l’extrait de concentré d’euphorie… les bras se lèvent… Army Of Me, I Miss You, Vökuró, Wanderlust, Hyperballad, pour finir avec un Pluto littéralement hypnotique balancé en pleine poire sous des flots de décibels frénétiques et de très très gros son, … le tout se terminant sous une pluie de serpentins argentés.

    Merci bien!» lance-t-elle avant de quitter la scène sous une ovation à faire s’effondrer les pierres. Dix minutes se passent sous les sifflets et hurlement du public qui en redemande… Premier et unique rappel (ptet un peu chiche sur ce coup là…) : Ocenania et Declare Independance.

    Les lumières des Arènes se rallument, les techniciens commencent déjà à démonter le matériel (concert à St Cloud 3 jours plus tard !!), on nous invite à sortir… on a la tête pleine d’émotions, d’images, de sons… de souvenirs. Gigantesque !

    On sort, on échange quelques mots avec nos coreligionnaires d’un soir… Les superlatifs fusent… dehors des vendeurs écoulent de mauvais posters pirates à 3€, les gens se massent… nous fuyons : on a une grosse grosse fringale… vite un sandwich, que l'on dévore en regardant les photos prises quelques instants plus tôt.

    Arrivés à l'hôtel, une bonne douche méritée, j'étends mes fringues dégoulinantes de sueur (me suis pas ménagé...) et me couche... Rise you flag ! Higher Higher !
    Un grand merci pour ce concert inoubliable, et une mention spéciale au public qui a été tout simplement fabuleux.

    @ Ptee : merci pour les photos.

    22 août 2007

    Francis

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    Une ptite BD qui me bien fait marrer en ce moment : Francis, blaireau farceur.


     En vente dans toutes les bonnes librairies.



    21 août 2007

    Météo du jour

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     " Un petit coup au carreau, comme si quelque chose l'avait heurté, suivi d'une ample chute légère comme de grains de sable qu'on eût laissés tomber d'une fenêtre au-dessus, puis la chute s'étendant, se réglant, adoptant un rythme, devenant fluide, sonore, musicale, innombrable, universelle: c'était la pluie. "
    [Marcel Proust - Du côté de chez Swann]

    20 août 2007

    Foutez nous la paix (petit coup de gueule du lundi)

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      Je préviens d'emblée, ce billet ne sera certainement pas du meilleur cru, mais j'ai envie ce matin de pousser un petit coup de gueule...

     

    La raison de mon courroux ?

     

    Nous sommes fin août (pronocer "ou" voire "ou-t"... si vous voulez vous conformer aux sacro-saints commandements de la divine Académie Française qui fait litière des particularismes de pronociation inhérents à chaque région [par chez nous ils est tout à fait courant de prononcer a-ou-t et on s'en porte très bien...] et fait ainsi une fois encore montre d'un jacobinisme tout aussi éhonté que navrant, mais je m'égare), nous sommes donc fin août et déjà les médias, en manque d'inspiration, faute de grève des infirmières / enseignants / étudiants / chauffeurs routiers / SNCF / RATP / pilotes d'avions / dames pipi /chasseurs de taupes / taxidermistes /etc. ad lib... (liste non exhaustive), faute également d'activité politique et donc en l'absence (mais faut-il s'en plaindre ?) de grande réforme de la sécu / de l'enseignement / du régime des retraites... mettant en émois les classes socio-professionnelles sus-mentionnées et engendrant les grèves et manifestations précédemment évoquées, faute également de "grande affaire" politico-financière mettant en cause tel ou tel minisstre/secrétaire d'Etat / ambassadeur / attaché ministériel / parlementaire dans le financement occulte de tel ou tel parti / groupe maffieux / secte ..., faute de tout cela, les médias (journaux-tv-radio) on trouvé un exutoire formidable : faire le bilan de l'été...

     

    Ainsi l'on apprend à loisir que l'été fut morose, que Paris Plage n'a pas eu le succès des années précédentes, que le taux de fréquentation des hôtels du Mercantour a été faible, que la fête de la saucisse à Grémouloux-sur-Oise a été annulée à cause de la crue de la Mouillette qui a innondé le centre ville, qu'en raison de l'humidité ambiante les habitants de Givors ont les pieds palmés, que la récole de plicoulette (légume ancien cultivé exclusivement en basse Ariège, entre Lavelanet et Montségur) a été compromise par la présence de batraciens en surnombre etc... (pour la suite, référez vous à votre quotidien préféré...).

     

    Sauf que ...

    l'été n'est pas fini bordel de M.... !!

    Selon le Littré, à "été", l'on trouve ceci :


    "La saison qui suit le printemps et précède l'automne. Été astronomique ; il commence au 21 juin et finit au 22 septembre. Dans notre hémisphère, l'été commence au passage apparent du soleil par le premier point du signe de l'Écrevisse et finit à son passage par l'équinoxe d'automne. L'été est plus chaud, sous la même latitude, dans l'hémisphère boréal, que dans l'hémisphère austral, parce que le soleil reste huit jours de plus dans le premier. Été météorologique, qui est le véritable été dans le sens populaire ; il commence du 10 au 15 mai, et va jusqu'au 15 ou 20 août."

    Et si l'on veut être complet, le même ouvrage précise au mot "saison" :


    "Nom des quatre grandes divisions de l'année, comprenant chacune trois mois environ, et, astronomiquement, le temps employé par le soleil pour passer d'un solstice à un équinoxe ou d'un équinoxe à un solstice. Les quatre saisons de l'année sont : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver, le printemps et l'automne commençant aux équinoxes, l'été et l'hiver commençant aux solstices."

     

    DONC : l'été officiel, a commencé le 21 juin 2007, date du soltice suivant le printemps, et se terminera cette année encore officiellement le 22 septembre prochain, c'est à dire au prochain equinoxe. Ce que semblent ignorer nos amis journalistes...

     

    Et qui dit fin de l'été, dit fin des vacances...

    Par conséquent c'est sans le moindre scrupule que les mêmes nous innondent allègrement de pseudo-reportages à la noix sur la rentrée, la préparation des cartables, les listes de fournitures scolaires, les aides sociales aux familles, la difficulté de trouver un appart pour les étudiants, la semaine de 4 jours, patati et patata.... dont on se tamponne allégrement le croupion parce que tous les ans c'est exactement la même chose... Je suis sûr que si l'on nous ressortait un reportage d'il y a 3 ou 4 ans, on ne verrait même pas la différence...

     

    Et bien moi je dis NON !!

     

    Le temps des vacances n'est pas tout à fait fini bon sang de bonsoir !

     

    Par vacances, j'entends vacances scolaires... Cette période toute particulière durant laquelle la France semble endormie sous les charmes dorés de Phébus. Or la rentrée n'a lieu que le 3 septembre, soit dans presque 2 semaines.... laissez nous le temps de savourer ces derniers jours autant que l'on savoure les dernières minutes de sommeil, vous savez, celles qui prècèdent à peine le moment fatidique où le réveil va sonner et que lon est bien, blottis sous sa couette... et que l'on aimerait que cela dure toujours.

     

    L'été non plus d'ailleurs. Certes il ne fait pas super beau ces jours-ci, la faute à une méchante dépression qui sévit sous nos latitudes. Mais septembre offre souvent de fort belles journées qui n'ont rien à envier à celles d'août et des soirées propices à des apéros tout à fait conviviaux sous les derniers rayons du soleil.

     

    Pour ceux en renvanche qui ont quitté l'âge doré de l'enfance et repris, inconsolables, le chemin du boulot... nous pleurerons ensemble autour d'une bonne bouteille.

     


     

    Sur la plage abandonnée
    Coquillage et crustacés
    Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
    Qui depuis s'en est allé
    On a rangé les vacances
    Dans des valises en carton
    Et c'est triste quand on pense à la saison
    Du soleil et des chansons

    Pourtant je sais bien l'année prochaine
    Tout refleurira nous reviendrons
    Mais en attendant je suis en peine
    De quitter la mer et ma maison

    Le mistral va s'habituer
    A courir sans les voiliers
    Et c'est dans ma chevelure ébouriffée
    Qu'il va le plus me manquer
    Le soleil mon grand copain
    Ne me brulera que de loin
    Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés
    D'être tous deux séparés

    Le train m'emmènera vers l'automne
    Retrouver la ville sous la pluie
    Mon chagrin ne sera pour personne
    Je le garderai comme un ami

    Mais aux premiers jours d'été
    Tous les ennuis oubliés
    Nous reviendrons faire la fête aux crustacés
    De la plage ensoleillée
    De la plage ensoleillée
    De la plage ensoleillée

     

    S. Gainsbourg - B. Bardot

     


     

    13 août 2007

    Je ne veux pas travailler...

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    Dur dur le retour de Week End... (et ce n'est pas Anouck qui me contredira, elle qui a le secret des mails spécial "remontage-de-moral"...)

     

    "- Haaaaaa vous êtes rentrés... (ma mère ce matin au tel

    - Bé oui, on est rentrés dans la nuit

    - Haaaa bon... parce qu'avec tout ce qu'on entend...

    - Gheeeurf..... ??

    - Bé oui, à la radio et à la télé ils en parlent depuis hier...

    - ...................

    - C'est bien du canyoning que vous êtes partis faire ?

    - Heu, ben voui ... on est en combis et on descend un torrent...

    - Bé faites bien attention passke du côté de Cluzes y'a un eu un accident patati patata..."

     

    L'art insurpassable de l'inquiétude dans le registre duquel ma mère (et la votre aussi je suppose... Mylène, fait gaffe ! Tu repenseras à ce billet dans quelques temp s!! ) est passé maître ! Chez elle c'en est presque devenu une philosophie que l'on peut traduire par la maxime

     

    " je m'inquiète donc je suis"

     

    ... passons.

     

    Non, nous n'avons pas eu d'accident...

    Non, nous n'avons pas percuté un ours des Pyrénées qui traversait la route pour aller croquer la brebis qui patûrait de l'autre coté

    Non, nous n'avons pas croisé de troupeau de vaches anglaises atteintes de la fièvre aphteuse

    Non, nous n'avons pas été attaqués pas des vautours sanguinaires privés de chair fraîche

    Non, nous n'avons pas été enlevés par des extra-terrestres qui étudient la race humaine en vue d'une invasion prochaine de notre bonne vieille planète Terre

    Non, nous n'avons pas croisé notre Cher et Vénérable Président de la République N.S. qui faisait son footing dans les parages

    Nous n'avons pas d'avantage étés absorbés par un vortex pan-dimensionnel nous propulsant sur la planètes Gleyxowikxz-IV sous l'effet indésirale et incongru d'un générateur d'improbalité absolue (oui, je lis H2G2 en ce moment... et alors ??)....

     

    Nous avons juste passé un EXCELLENT WEEK END du côté de l'Ainsa (Aragon) à crapahuter dans des lacs artificiels dont la région regorge (j'ajouterai des lacs pleins d'eau, ce qui n'est pas si évident que cela les années de sécheresse, certains lecteurs s'en souviendront avec émotion... "Mais il est où le lac ??"), à faire du vélo sur les routes pentues qui sillonnent dans les décors magnifiques de la Sobrarbe, et surtout à canyoniser tout dimanche le long du Barbaruens en compagnie de 4 espagnols passablement baufs et de Juan notre guide hyper-funcky. 

    Au programme de ce canyon de niveau II : une eau bien fraîche mais largement supportable avec la combi en néoprène, des toboggans, quelques passages en rappel (facultatifs) et des sauts de 4, 6, 8, 10 et ... 12 mètres ! Si ! Bé en fait, même pas peur...!

    Bon, jusqu'à 8 mètres, ça va encore à peu près... A partir de 10, on se dit "houlà houlà... c'est haut..." puis plouf ! On saute, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, on est déjà arrivés.

    Par contre, 12 mètres... bé.... ça commence à faire vraiment haut !! Et là.... bé... le trouillomètre frôle rapidement le zéro absolu... d'où la nécessité impérieuse de pas se poser trop de questions (et ceux qui me connaissent savent que le Tambour Major se pose toujours environ 2. 394.717 questions par seconde) et foncer ! Et là, à ma grande surprise/satisfaction, ben j'ai sauté sans broncher. Voui voui ! Et pas peu fier de moi ! (mééééééééheu.... la prochaine fois on y va avec ceux qui rient, là, au fond... et on verra bien ! Mwahahahahaha...)

     

    Je mettrai quelques photos de nos exploits dès que je les aurai reçues de l'agence EKM en espagne, car notre gentil guide en a pris tout au long de notre joyeux périple.

     

    Seul (petit) regret du WE : qu'il n'y ait pas eu assez d'eau pour le saut de la mortitude absolue : pas moins de.... 18 mètres !! Bon, dit comme ça.... je me la pète un peu... mais j'aurais bien aimé me frotter à ce type d'épreuve, plus psychologique que physique.

     

    Enfin, notre séjour Aragonesque s'est terminé par une petite visite du village abandonné de Jànovas. Ca me fait toujours une drôle d'impression de visiter un village mort... Toutes ces maisons orphelines dans lesquelles autrefois l'âtre accueillait des familles entières, ces rues désertes et silencieuses des rires d'enfants qui jamais n'y joueront plus, cette fenêtre défoncée d'où s'extirpe un cerisier que les oiseaux ont semé à travers la toiture effondrée, ces murs de pierres façonnés de main d'hommes désormais délaissés à l'oeuvre inexorable du temps, l'église résonnante de cantiques où l'on se rendait en procession... (voir l'album).

     


    On remet ça quand les zamis ??

    10 août 2007

    Le drame

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    Cette journée commence par un drame ...

    ... car hier j'ai commis l'irréparable...

     

     

    Je n'ai plus de café !!

     

     

    Au lieu de trainasser devant mon bureau et de travaillotter dans une tenue que la déscence m'interdit de vous décrire ici, je vais devoir descendre chez le chinois du coin pour faire le plein et pouvoir enfin abreuver mon corps meurtri d'une tassse de ce divin nectar.

     

     


    Trop dure le vie !


     

    9 août 2007

    Selection de l'été

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    La période estivale est réputée propice à la lecture. A l'orée du mois de juillet, les vitrines de nos librairies préférées se parent d'ouvrages susceptibles d'attirer le chaland peu enclin à ce loisir, targué " d'intello " par ceux qui ne le pratiquent pas ou ceux qui veulent se la péter, ou le quidam qui n'a pas entrouvert la moindre couverture depuis le mode d'emploi de son lecteur DVD, jusqu'au librophile mi-homme mi-termite qui dévore assidûment et avec un systématisme qui frise le maladif, la moindre nouveauté recommandée chaleureusement par les magazines de tous poils et que l'on sait plus ou moins inféodés aux grandes maisons d'éditions dont ils ânonnent avec application les injonctions, afin - soyons en sûrs, de ne pas trahir la pensée de l'auteur ni de compromettre les finances de ladite maison... charité bien ordonnée...

    En qualité de thésard, la lecture est une activité quotidienne qui nous conduit (je me permets d'inclure mes coreligionnaires) à absorber plusieurs mètres-cube de paperasse, pour notre plus grand bonheur.

     

    " Alors Maryse, quels ouvrages nous proposez vous pour cet été ?

    - Bonjour Jean-Pierre ! Hé bien, pour cet été j'ai déniché pour vous quelques livres tout à fait magnifiques qui raviront les grands comme les petits et que vous dévorerez sur votre serviette de plage.

    - Vous nous mettez l'eau à la bouche Maryse ! Alors, par quoi commençons nous ?

    - Hé bien tout d'abord ce magnifique ouvrage de Robert Le Balle intitulé "De la nature du droit du concessionnaire de sépulture".

    - Magnifique Maryse....! Mais de quoi s'agit-il ?

    - Il s'agit d'une thèse de doctorat soutenue en 1924. Cet ouvrage est - comment dire ? - tout simplement admirable. On est d'emblée séduits par la reliure in folio plein cuir, avec tranche dorée... Je vous avoue, Jean-Pierre, que j'ai d'abord longuement regardé ce livre qui constitue déjà en soi un bel objet...

    - Haaaaaa oui .... c'est vrai que c'est beau.... on a presque envie de l'encadrer tellement il est joli.

    - Ho oui Jean-Pierre. Mais après la séduction extérieure, vient la séduction intérieure de cet ouvrage qui fera date dans la littérature estivale. La trame littéraire est toute simple mais d'une redoutable efficacité. Peu d'effets de style, pas de métaphore turgescente, rien de tout cela... L'intrigue, réduite à sa plus simple expression, vous prend en halène à la première page et ne vous relache qu'à la dernière phrase... Laissez moi vous en lire un extrait...

    - Avec plaisir Maryse ...


    " L'idée que le terrain consacré aux sépultures puisse faire l'objet d'une propriété n'a rien, en soi, qui heurte le sentiment juridique. Elle est, de plus, en parfaite harmonie avec le désir qui nous porte à considérer comme doublement notre la terre où reposent les dépouilles mortelles des membres de notre famille ou de ceux que notre affection a volontairement considérés comme tels"

    - Que tout cela est beau Maryse, que tout cela est beau ...

    - Je ne vous le fait pas dire Jean-Pierre. En quelques lignes on sent monter toute la tension dramatique, toute l'angoisse existentielle du vivant et du mort,  la déliquescence du passé et l'étiolement de la mémoire transgénérationnelle...

    - Ho oui Maryse ! C'est vrai que ça donne envie ! Vous nous rappelez les références Maryse ?

    - Alors, "De la nature du droit du concessionnaire de sépulture" de Robert Le Balle, à la Grande Imprimerie de Meulan, Auguste Réty.

    - Parfait Maryse. Avez vous autre chose à nous porposer ?
    - Tout à fait Jean-Pierre... Je vous propose également, pour continuer dans cet esprit très rafraîchissant des concessions funéraires, un ouvrage absolument merveilleux co-écrit par Guillaume d'Abbadie et de Claude Bouriot...

    - Il s'agit de ...?

    - Il s'agit du "Code Pratique des opérations funéraires", particulièrement le second tome consacré aux cimetierres et aux concessions.

    - Hooooo..... quel bel ouvrage vous nous présentez-là Maryse !

    - Hé oui Jean-Pierre... Tout au long des 300 pages vous découvrirez avec délectation les mystères de la réglementation de la crémation funéraire, l'ésotérisme tourmenté de la desaffectation des cimetières et le ravissement tendrement érotique des règles d'urbanisme afférentes aux cimetières municipaux...

    - Un petit extrait peut-être ?

    - Bien sur Jean-Pierre...


    " Les agents municipaux des services des pompes funèbres, en tant que fonctionnaires intégrés dans les cadres d'emplois de la filière technique, sont dorénavant soumis au dispositifs indemnitaire qui résulte de l'article 88 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée et du décret n°91-875 du 6 septembre 1991. Ils peuvent bénéficier des possibilités offertes par le nouveau régime indemnitaire et notamment l'article 5 du décret précité, qui permet la constitution d'une enveloppe supplémentaire comme du cumul toujours possible avec les indemnités liées à des responsabilités ou sujétions particulières".

    - Hééééé bien.... il me tarde d'être sur la plage Maryse !

    - Comme je vous comprends Jean-Pierre...

    - Vous nous rappelez les références de ce magnifique ouvrage ?

    - Bien sûr Jean-Pierre, il s'agit du "Code Pratique des opérations funéraires" par Guillaume d'Abbadie et Claude Bouriot, et c'est paru aux éditions Le Moniteur.

    - Merci Maryse pour ces conseils de lecture ; nous espérons chers téléspectateurs que vous apprécierez autant que notre équipe et que grace à nous vous passerez un été littéraire comblé ! "

     

    A n'en pas douter oui ...

    ... absolument palpitant ...

    ... et je sais de quoi je parle !

     

    la preuve en images

    et je vous passe le reste !

     

                          

     

    Un vibrant merci à mon Directeur de Thèse pour ces recommandations !

     

    (cela dit... j'avoue... c'est passionnant....)

     

     

    7 août 2007

    Rando dans le Néouvielle

    3 commentairess
     

    Aïé, c'est fait, nous avons randonnifié dans le Néouvielle.

    Le projet d'une rando itinérante le cours d'un-week end était en germe depuis un an, et après quelques hésitations techniques (quand ? où ? combien de temps ? quelle difficulté ?) j'ai jeté mon dévolu sur un tour du Néouvielle et son parc naturel pour une durée de 2 jours.

     

    Théoriquement le treck consistait en une boucle partant du lac d'Orédon, passant par le Lac d'Aumar puis du Gourguet, jusqu'au refuge de Bastan, enfin retour par le lac de l'Oule, le col d'Estoudou ; j'ai bien dit théoriquement...


    Nous partîmes vendredi en fin d'après midi afin d'être sur place le samedi matin et d'attaquer la rando dans les meilleures conditions. Arrivés au lac d'Orédon, à partir duquel devait s'articulait tout notre week end, nous installons notre campement sur les rives du lac puis nous déballons quelques victuailles. Gérard en profite pour se foutre de moi parce que j'avais eu l'idée de porter une grosse boite de cassoulet que nous ferions réchauffer sur la popotte. "J'en mangerai pas de ton truc !"... mwé.... quelques minutes plus tard il changeait un peu de ton, face à un froid qui gagnait les lieux "bon, j'en prendrai mais alors un tout petit peu..." ; cinq minutes plus tard nous partagions le contenu de la boite en 2 parts à peu près égales, qui furent englouties en quelques coups de cuillère... Alors ? C'était pas une si mauvaise idée que ça ?

    22h30, nous nous couchons dans nos tentes et nous aprètons à passer la première nuit de bivouac, sans savoir que nous allions affronter un froid glacial (environ 3°C...).

     

    Samedi matin, on s'éveille, on met le nez dehors, on grelotte, on s'emitouffle dans un pantalon et une polaire, on démonte le bivouac. Après un copieux petit dèj, nous nous ébranlons gaillardement sur les sentiers du néouvielle : l'aventure nous appelle !!

    Au bout de quelques instants de marche, les premiers lacs offrent à nos yeux leur eau cristalline d'un bleu presqu'irréel dans un écrin minéral de pierres démembrées, adouci par la présence rassurante de conifères à l'ombre rafraîchissante. Nous voici aux lacs d'Aubert et d'Aumar, le premier des deux se caractérisant par une retenue visible depuis le lac d'Orédon. Nous rencontrons également un troupeau de vache à la placidité toute bovine et ne resistons pas au rituel de la photo.

    Jusque là tout était en ordre. Nous nous remettons en route et prenons la direction du Col d'Estoudou que nous gravissons à la force des mollets. Un passage escarpé à flan de montagne nous offre une vue plongeante sur le lac d'Orédon et le parking que nous avons quité il y a maintenant quelques heures.


     

    Arrivés en haut du col d'Estoudou, un petit coup d'oeil sur la carte me fait tiquer... c'est qu'en principe,  bé.... on n'avait pas à grimper le col d'Estoudou... on s'est juste planté d'itinéraire... on fait le circuit, en sens inverse ! Qu'à cela ne tienne... on continue ! Direction le lac de l'Oule auquel on accède par une pente raidissime que l'on espère n'avoir jamais à remonter. Les événements à venir seront cruels.

    Arrivés sur les bords du lac de l'Oule nous découvrons un endroit ombragé propice au casse croute et nous adonnons à une abondante séance de farniente. Nous sommes à peine à une grosse heure et 1/2 du refuge de Bastan dans les environs duquel nous devons passer la nuit.

     

    Trois heures plus tard nous rechaussons nos sabots et prenons le chemin de Bastan. Il fait chaud, très chaud... Gérard a li'dée de se baigner dans un lac... en un temps trois mouvement le voici en short et s'engouffre dans l'eau. "Elle est glaciale ! Mais elle est vachement bonne ! Viens !" me lance-t-il... Après quelques instants d'hésitation (moi qui ne prend de bain que si l'eau fait fondre la robinetterie...) je mets un orteil dans l'eau... Gasppsssssss !! C'est hyper froid ce bordel ! Arrangué par les encouragements un brin narquois de Gérard, je me lance à mon tour... elle est glacée... mais finalement ça fait un bien fou !

    Rafraîchis et séchés au soleil, nous reprenons notre périple vers Bastan où nous parvenons rapidement. Après avoir découvert un point d'eau potable, nous choisissons un endroit pour sacrifier au rituel du bivouac et du repas.


    Dimanche matin, la nuit fut bonne et nettement moins froide que la précédente, alors que nous sommes 400 mètres plus haut. Tant mieux !

    Un rapide petit dèj, un petit café au refuge qui nous a presque fait regretté de ne l'avoir pas fait nous même avec nos sachet lyophilisés et notre réchaud... m'enfin...

    Au programme du jour, bé, finir le périple entammé la veille... en sens inverse. Ce qui n'est pas sans poser de sérieuses difficultés car il faut désormais réinterpréter les informations données par le guide... source de pas mal de tergiversations !

     

    Nous prenons la direction des lacs de Bastanet et franchissons 2 cols qui nous ouvrent les horizons étourdissantes du Néouvielle. La marche devient difficile en raison de la pente (on se met en mode "marche automatique - cerveau déconnecté pour pas penser que c'est dur) et du terrain très accidenté et très rocailleux. Après avoir traversé les lacs de Bastanet, nous descendons dans une vallée.... mon genou gauche commence à faire des siennes.... aïe aïe aïe.... ! Si ça continue comme ça, je vais pas pouvoir marcher bien longtemps !

    Arrivés à "la cabanne de berger restaurée" annoncée par le guide, nous cherchons notre chemin... et là... c'est le drame, car point de chemin il n'y a !! J'ai beau retourner la carte et le guide dans tous les sens...  non vraiment, je vois pas... "Bon, bé... on va prendre par là..." lancè-je l'air à peu près sûr de moi, qui n'a pas trompé Gérard plus d'1/2 seconde...

    Et nous voici partis à travers la montagne, dévalant à travers les herbes sauvages et les éboulis... Au bout d'une grosse 1/2 heure de trecking, nous apercevons le lac de l'Oule : sauvés ! A défaut de savoir exactement où l'on est, on sait désormais où on va ! Ce n'est pas exactement (en fait pas du tout) l'itinéraire prévu... mais ce n'est pas bien grave.

    Finalement, nous finissons par attérir le long d'un sentier fleurtant avec un torrent tourbillonant au long duquel des pêcheur s'alanguissent. La douleur au genou est moins en moins soutenable...

    Nous nous arrêtons pour une pause déjeuner. J'en profite pour alpaguer un couple de randonneurs et quémander quelque drogue susceptible de calmer la douleur. On me donne 2 comprimés de Dafalgan salutaires qui me permettrons de terminer la journée dans de meilleures dispositions.

    Gérard est littéralement assailli par les insectes de la pire espèce et suggère que nous levions le camps. Nous nous exécutons, le temps de se couvre, au loin le tonnerre gronde...

    Nous arrivons au lac de L'Oule ! Nos amies les vaches ont gagné d'autres pâturages. Quelques gouttes de pluie marquent de leur empreinte la poussière sèche, les pièrres assoiffées exhalent des senteurs minérales, l'air se fait soyeux.

    Nous contournons le lac afin de gagner le sentier menant au col d'Estoudou, que nous devons alors gravir... celui-là même que nous espérions ne jamais avoir à affronter en ascension, voici désormais qu'il est notre seule voie sur le chemin de retour... A partir de cet instant a commencé l'heure et demi la plus pénible de ces deux jours... Une heure et demi de montée non-stop, de montée franche et raide, sur un sentier escarpé, mal foutu, plein de pierres et de racines, sans repos possible... Seule solution : le mode Massey-Ferguson 1ère vitesse lente... : j'avance pas à pas, 20 cm à la fois, ça prendra le temps qu'il faut, je vais en chier, mais au bout du compte j'arriverai en haut... Gérard passe devant. A peine avais-je fait une centaine de mètre et sué plusieurs litres d'eau, qu'une espèce d'encorné des carpates, la bouche en coeur me lance

    - "boooouh lalalalalala.... j'ose même pas vous dire que vous z'en êtes à peine au début du quart... après c'est encore pire... ça monte raide comme ça (il me mime la pente de la main) !"

    Espèce de rognure de balais à chiotte !! Comme si on avait besoin de ça ! On le sait que ça grimpe bordel ! Je lui aurais bien arraché les yeux avec les dents mais ma bonne éducation m'interdit une telle sauvagerie gratuite... pas frapper, pas frapper....

    On se reconcentre, mode Massey-Ferguson..., un pas après l'autre, on avance, on transpire, on en chie, c'est dur, oui... c'est dur...

    Je ne sais pas combien de temps a duré cette montée... mais croyez moi, on est bien lorsque l'on arrive en haut !

    Je rejoints Gérard qui m'avait devancé, on s'abreuve puis nous dirigeons vers la dernière déscente : direction le parking du lac d'Orédon, que nous atteignons plus ou moins rapidement, ma patte folle faisant à nouveau des guilis-guilis peu agréables, quoiqu'encore supportables.

     

    17H... nous sommes sur le parking.

    Gérard dévore une pomme et a déjà troqué ses chaussures de rando pour des tennis plus légères. J'enlève les miennes, redoutant les émanations gazeuses toxiques qui pourraient en émaner... Le ciel se couvre d'avantage, il commence à pleuvoir pour de bon.

    On boucle les ceintures, nous voici sur le chemin du retour.

     


     

    La prochaine fois, j'apprendrais à lire proprement une carte... promis.

    En même temps, c'était tellement plus fou !

     

    3 août 2007

    Pensée du soir (je sais il est très tard.... et j'ai bu !)

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    Ce soir, 2 citations pour le prix d'une....

     

     

    "Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître.

    Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands.

    Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis"

    A. de Saint Exupéry

     

    "Un  ami, c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même"

    H. Lauwick

     

    C'est peut être totalement con... mais fallait le dire. C'est dit !

     

     

    Comprenne qui pourra.... comprenne qui doit...