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  • 27 mars 2018

    Bientôt hiberning

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    Dormir... Dormir dix heures d'affilée deux jours de suite, et ne rien faire entre les deux, sinon traînasser dans un plaid devant la télévision à regarder des séries. J'en rêve !

    Cela fait presque quatre semaines que je bosse sans vraiment m'arrêter, pas même le weekend.

    Des urgences de boulot à gérer jusqu'à vendredi, des copies à corriger, environ 250 en quinze jours... cela fait longtemps que cela ne m'était pas arrivé d'en avoir autant. Des dimanches studieux qui se terminent tard le soir alors qu'il faut se lever tôt le lendemain matin, et encore plus tôt depuis le weekend dernier en raison du passage à l'heure d'été. Non, vraiment, ce changement d'heure est pour moi un désastre sanitaire chaque année. C'est simple, il me faut une semaine pour me mettre dans le rythme et réussir à me lever le matin dans des conditions à peu près normales.

    Bref, encore quelques jours et mon agenda devrait s'alléger un peu. Ha ben non en fait : la semaine prochaine s'annonce tout aussi chargée. Merde... Quoi qu'il en soit, le weekend qui arrive sera l'occasion d'une hibernation express.

    Et puis weekend de Pâques oblige, ce sera certainement l'occasion d'aller manger un bout d'omelette géante (le manging d'omeletting, une activité totalement disruptive dans la Start-Up Nation), histoire de reprendre des forces qui abandonnent mon petit corps fragile. Si seulement j'en ai assez pour me traîner jusque là...

    23 mars 2018

    J'ai rêvé de lui

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    La nuit dernière j'ai rêvé de lui. Cela ne m'était pas arrivé depuis... d'ailleurs je ne sais même pas si cela m'était arrivé auparavant. Oui, c'est peut-être la première fois, alors qu'il n'y avait à cela aucune raison particulière.

    Un rêve en noir et blanc, fait rare pour être noté, mes songes étant souvent très colorés et fourmillants de détails. Celui-ci au contraire était très dépouillé, très simple. Un plan rapproché coupé un peu haut.

    Un rêve très bref, presque subliminal. Quelques secondes à peine qui m'ont pourtant permis de reconnaître sans équivoque son visage et son regard, même si tout cela est maintenant loin derrière moi, derrière nous.

    Un rêve très doux durant lequel il eut à peine le temps de me prendre dans ses bras et de m'embrasser au bas de la joue. Un baiser tout en tendresse, plein d'affection.

    Rien de plus.

    J'ai presque envie de lui écrire un sms pour savoir s'il va bien, s'il n'y avait pas là-dedans une sorte d'appel prémonitoire... ce que je ne crois pas.

    Mais sait-on jamais ?


    ***
    Édit du 24 mars :
    Je lui ai envoyé un sms. 
    Il rentre de voyage, il va bien :)

    20 mars 2018

    A la mi-carême

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    I

    Le carnaval s’en va, les roses vont éclore ;
    Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
    Cependant du plaisir la frileuse saison
    Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
    Tandis que, soulevant les voiles de l’aurore,
    Le Printemps inquiet paraît à l’horizon.

    II

    Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ;
    Bien que le laboureur le craigne justement,
    L’univers y renaît ; il est vrai que le vent,
    La pluie et le soleil s’y disputent l’empire.
    Qu’y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ;
    C’est sa première larme et son premier sourire.

    III

    C’est dans le mois de mars que tente de s’ouvrir
    L’anémone sauvage aux corolles tremblantes.
    Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ;
    Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
    Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
    Sous les vieux marronniers commencent à venir.

    IV

    C’est alors que les bals, plus joyeux et plus rares,
    Prolongent plus longtemps leurs dernières fanfares ;
    À ce bruit qui nous quitte, on court avec ardeur ;
    La valseuse se livre avec plus de langueur :
    Les yeux sont plus hardis, les lèvres moins avares,
    La lassitude enivre, et l’amour vient au cœur.

    V

    S’il est vrai qu’ici-bas l’adieu de ce qu’on aime
    Soit un si doux chagrin qu’on en voudrait mourir,
    C’est dans le mois de mars, c’est à la mi-carême,
    Qu’au sortir d’un souper un enfant du plaisir
    Sur la valse et l’amour devrait faire un poème,
    Et saluer gaiement ses dieux prêts à partir.

    (...)

    Alfred de Musset, A la mi-carême

    15 mars 2018

    La Photo du mois : Ding-Dong

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    Ding-Dong ! Nous sommes déjà le 15 mars, il est midi et c'est l'heure de notre rendez-vous mensuel avec la photo du mois.

    Je vous rappelle le principe du jeu : chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné à l'avance. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

    Le thème de ce mois-ci a été choisi par J'habite à Waterford qui nous propose de plancher sur "Ding-Dong" en nous donnant les indications suivantes :

    "La petite chose qui vous réveille, vous tire de votre rêverie,
    vous annonce qu'il est temps de passer à autre chose,
    au sens propre, ou figuré, au passé, ou au présent
    ".
    Pour une fois, ce thème fut très simple à traiter dans la mesure où, en effet, mes journées sont rythmées par les cloches de la basilique Saint Sernin située à quelques dizaines de mètres de mon bureau et dont la sonnerie retentit dans tout le vieux centre-ville. La Basilique, qui est aussi essentielle à Toulouse que ne l'est la Garonne et sans laquelle, à l'instar du nez de Cléopâtre, si elle avait été plus courte, la face de Toulouse en aurait été changée.

    Ma photo, sortie des archives, fut donc prise en septembre dernier :


    Je ne me lasserai jamais de la somptueuse basilique Saint Sernin et de ses cloches qui sonnent non seulement les heures, mais également tous les quarts d'heure, au son de l'Ave Maria de Lourdes, dont la composition serait attribuée au toulousain Pierre Kunc, frère d'Aimé Kunc.

    Le premier quart d'heure entonne les premières mesures de la célèbre mélodie, une grappe de cloches qui tintinnabulent gaiment. Le second y ajoute quelques notes supplémentaires et ainsi de suite, jusqu'à l'heure suivante où l'hymne glorieux reparaît dans sa totalité, suivie d'une série de battements lourds et bas, imprimant l'heure exacte tout le long de la rue du Taur jusqu'à la place du Capitole, et plus loin au Nord jusqu'à la place Arnaud Bernard d'où la flèche émerge au loin en vigile éternelle par dessus les toits.

    Et parfois, perdu dans mon travail, certaines des sonneries m'échappent, comme si le temps avait passé trop vite, ce qui me fait toujours penser à ce passage de Proust se souvenant, avec une douce nostalgie, de ses heures de lectures dans le jardin de Combray :
    " Et à chaque heure il me semblait que c’étaient quelques instants seulement auparavant que la précédente avait sonné ; la plus récente venait s’inscrire tout près de l’autre dans le ciel et je ne pouvais croire que soixante minutes eussent tenu dans ce petit arc bleu qui était compris entre leurs deux marques d’or. Quelquefois même cette heure prématurée sonnait deux coups de plus que la dernière ; il y en avait donc une que je n’avais pas entendue, quelque chose qui avait eu lieu n’avait pas eu lieu pour moi (...)."
    Qu'est-ce qui fait Ding-Dong chez les autres participants à la photo du mois de mars ?

    9 mars 2018

    9 mars 2018

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    Le mois de février est passé à toute allure. Je n'ai rien vu... hormis du froid, de la grisaille, de la pluie à n'en plus finir et une parure de neige beaucoup trop éphémère pour satisfaire mes yeux d'enfant.

    Voici venu le temps de mars, du redoux et du printemps qu'il me tarde de revoir tellement je n'en puis plus de l'hiver et de son cortège lugubre d'arbres décharnés. Il me faut du soleil, de la lumière, la verdeur des jeunes pousses et l'odeur fraîche des bourgeons qui éclosent.

    Pouvoir à nouveau gambader dans les montagnes à la quête de je ne sais encore quel sommet, et revivre cet émerveillement perpétuel de l'immensité crénelée s'étendre à l'infini sous mes yeux me manque terriblement. Oui, vivement.

    En attendant je croule sous le boulot en ce moment. Des copies dans tous les sens, des urgences de la mort et des clients qui jouent à l'homme invisible, ce qui est super pratique pour faire avancer le schmilblick... C'est dingue.

    A propos de tout autre chose, ma balance décline progressivement. Chaque semaine l'aiguille rouge se fixe sur un nombre inférieur au précédent. Me faire suivre par un nutritionniste a probablement été l'une de mes très bonnes résolutions de ce début d'année. Je ne pensais pas que ce serait si "facile". Non pas que tout se passe d'un coup de baguette magique, il s'en fait de beaucoup, mais le fait est qu'avec de la rigueur et un minimum de motivation, les choses avancent proprement. Alimentation rééquilibrée, répartition stratégique des repas, encas le matin et l'après midi, du sport. Et les résultats sont là. Mes jeans grandissent, mes costumes se font plus confortables, le souffle revient... Peu à peu je me sens mieux et c'est très encourageant.

    Étant blessé au pied, ce qui m'empêche de courir et de m'entraîner au rugby, je me suis mis à la natation en compagnie d'un ami et de l'une de ses connaissances très bien faite de sa personne, ce qui ne gâche rien. Nous nous motivons mutuellement au rythme de deux à trois séances par semaines. La dernière fois que j'avais un tantinet pratiqué cette activité, c'était au Québec. Et je dois dire que c'est une activité fort agréable. Agréable pour le corps, car l'activité est douce, sans chocs, sans agressivité mais crevante malgré tout. Également agréable pour les yeux car l'on y croise nombre de fort jolis garçons très aimables de leur physique et que l'on peut observer en toute impunité... Si en effet le rugby peut avoir une certaine attractivité pour son homo-érotisme testostéroné, la natation ne se déshonore pas le moins du monde bénéficiant de cette sensualité si particulière des corps dénudés et luisants, propre au milieu aquatique. Ah ! La belle activité que la natation...

    Vendredi, la semaine s'achève théoriquement bientôt pour laisser place au weekend. Le mien sera studieux. Très. Trop pour un seul Tambour Major. Je me console en me disant que cela devrait aller mieux dans une quinzaine de jours.

    Ma vie presque ordinaire.