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  • 16 avril 2018

    Le Minotaure

    C'est presque toujours la même chose, au début. Le même processus d'apprentissage, rejoué chaque fois comme si c’était la première. Les mêmes angoisses, les mêmes craintes. La même envie, aussi. Celle de plaire, notamment, et de trouver dans le regard de l'autre un espace de liberté.

    Un désir mêlé de peur. Celle d'être regardé vraiment, d'affronter ce regard étranger qui se pose et d'y faire face, tel un miroir. Crainte que ces yeux ne percent à travers l'insondable forteresse cathare, qu'un rai de lumière ne traverse la muraille puis ne nous désarme, alors que l'on est si bien à l'ombre, tapis au cœur du sombre labyrinthe à épier ce qu'il se passe au dehors sans rien laisser filtrer de ce qu'il se passe au dedans. 

    En effet les déconvenues de ces dernières deux années - un ex qui vivait une relation triangulaire malsaine dont je ne saurai jamais exactement la nature exacte, avec un "colocataire" tout aussi malsain, puis la frayeur subie l'automne dernier sur laquelle je ne reviendrai pas davantage - n'ont fait que la consolider de plusieurs mètres d'épaisseur supplémentaires. Celle-là qui, aujourd'hui, est parfaitement au point et me permet que personne ne m'approche de trop près ni trop longtemps sans que je ne l'y aie dûment autorisé.

    Halte-là, je suis le Minotaure. 
    Loin de moi, Thésée.
    Arrière, n'approche pas.
    Je ne veux point souffrir avant d'avoir vécu ce que tu aurais à m'offrir.
    Ignore-moi.
    Je te suis inaccessible. 


    Et puis...
     
    Parfois la muraille se fendille instantanément avant même d'avoir pu s'installer.
    Le risque change de nature et devient celui d'accepter l'autre dans son altérité, dans sa différence.

    S'apprivoiser.
    Tisser le fil d'Ariane.

    Courir le risque d'être heureux.
    Peut-être.
    Tout est à construire.
    Tout est à bâtir.

    Est-ce si dangereux pour que je me le refuse ?

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